Cameroun : Affaire Martinez Zogo, la justice se dédit sur la libération d'Amougou Belinga et d'Eko Eko
Alors que le greffier a servi contre décharge, l'ordonnance de mise en liberté aux avocats d'Amougou Belinga et de Maxime Eko Eko dont maître Charles Tchoungang, le juge d'instruction et le commissaire du gouvernement, ont démenti l'authenticité de l'ordonnance de mise en liberté provisoire au moment où les procédures pour la libération des deux principaux accusés dans l'assassinat de Martinez Zogo étaient en cours.
Selon une partie de l'opinion le juge d'instruction et le commissaire du gouvernement ont subi des pressions.
Imbroglio
Tard dans la soirée, la libération annoncée en grandes pompes de l'homme d'affaires Amougou Belinga et de Maxime Eko Eko a été annulée par la justice qui s'est dédiée.
Pour le juge Sikati II et le commissaire du gouvernement le document brandi par les avocats est un fake.
Au sein de l'opinion, l'on se demande si le greffier n'a pas reçu le document du juge, de qui l'a t'il reçu pour le servir avec rapidité sans l'ombre d'un doute aux avocats d'Amougou Belinga et d'Eko Eko qui l'ont déchargé?
Selon maître Charles Tchoungang le document est bel et bien authentique. L'avocat d'Amougou Belinga crie à la manipulation.
"Je sors du tribunal militaire. Elle [la décision] est authentique à 100%. Le chef de l'État a reçu copie de cette décision. Nous sommes au tribunal pour obtenir la levée d'écrou depuis plus de 5 heures et puis un autre document circule pour nous dire que ce serait un faux. c'est inacceptable! Si on nous demandait des analyses graphologiques on va les faire compte tenu de la probité de ce juge nous pensons qu'il n'a pas pu faire ça. Un juge ne peut pas rétracter sa propre décision c'est impossible. Sa décision peut être réformée en cour d'appel sauf que dans ce cas il n'y a pas d'appel possible ", a déclaré maître Charles Tchoungang.
Selon l'avocat d'Amougou Belinga c'est un scandale républicain qui porte atteinte à l'indépendance de la justice.
Selon une partie de l'opinion, le juge Sikati II et le commissaire du gouvernement ont reçus des pressions du camp d'en face opposé à la libération d'Amougou Belinga et de Maxime Eko Eko.
Armand Ougock, correspondant permanent de koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire