Une fillette de 12 ans a également été tuée, mercredi, par un engin explosif dans la cour d'une école, selon des sources sécuritaires concordantes ayant fortement requis l'anonymat.

Un point de contrôle de l'armée camerounaise a été la cible d'une attaque à l'engin explosif improvisé (EEI), mercredi à Fotokol, une commune du Logone-et-Chari région de l'extrême nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria.

Selon des sources sécuritaires concordantes, les deux soldats sont morts sur le champ dans l'attaque du checkpoint survenue peu après 17 h locales (16hGMT).

"Un membre du comité de vigilance (Covi), a été grièvement blessé", a précisé une deuxième source militaire.

Toujours selon la même source, le second engin a explosé dans la cour de l'école et a fait un mort, une fillette de 12 ans.

L'armée camerounaise ne s'est pas encore officiellement exprimée sur ces deux explosions ayant entraîné deux morts en son sein.

D'après nos informations, le checkpoint de l'armée a été soufflée dans l'explosion.

"Les combattants de Boko Haram sont arrivés par les montagnes vers 17 h locales 16 h (GMT)", a indiqué une source sécuritaire. 

Les engins explosifs improvisés (EEI), sont devenus les armes de prédilection des terroristes de Boko Haram.

Ces derniers les placent sur les chemins empruntés par les véhicules de l'armée pour les faire exploser.

Armand Ougock, correspondant permanent de koaci au Cameroun.

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