Mali : Les séparatistes Touaregs nient l'existence d'un charnier à Kidal
Rebelles
Les séparatistes Touaregs ont démenti les allégations sur l'existence d'un charnier à Kidal, considéré jusque-là comme leur bastion.
Peu après sa reprise de Kidal, l'armée malienne avait révélé la découverte d'un charnier, œuvre des atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi.
Dans un communiqué, les rebelles maliens ont démenti ces allégations montées de toutes pièces.
"Dans la région de Kidal, aucune allégation ne serait-ce que sous forme de rumeur n’a jamais été rapportée par une quelconque source portant sur des violations des droits de l'Homme par les forces du CSP-PSD", alliance de groupes armés, ont-ils déclaré.
Selon eux, il s'agit d'une manœuvre maladroite de passer sous silence tous les massacres perpétrés par les forces armées maliennes et leurs alliés du groupe paramilitaire russe Wagner, dont la junte nie la présence.
Kidal, foyer de la revendication indépendantiste a été arraché aux rebelles le 14 novembre.
Cette prise intervient alors que les colonels au pouvoir au Mali depuis 2020 ont demandé en juin le départ de la Minusma, présente dans le pays depuis 2013.
Le retrait des quelque 11 600 soldats et 1 500 policiers doit s'étaler jusqu'au 31 décembre, intensifiant les rivalités pour le contrôle du nord du pays.
Les groupes séparatistes s'opposent au transfert des camps de la Minusma aux autorités maliennes, considérant cela comme une violation des accords conclus en 2014.
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