Côte d'Ivoire : Cas Soro et deux Gendarmes détenus au Burkina Faso, les dernières confidences du Ministre Vagondo Diomandé
Soro (Ph)
Dans un entretien accordé au média d’Etat français « RFI » depuis Paris en France, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé est revenu sur le cas de Guillaume Soro qui alimente l’actualité politique du pays depuis son annonce de mettre fin à son exil et la détention des deux Gendarmes ivoiriens au Burkina Faso.
Evoquant le premier, il affirme avoir été surpris d’apprendre que l’entourage de l’ancien président de l’Assemblée nationale affirme que les autorités ivoiriennes avaient prévu de le kidnapper en Turquie…
« Laissez-moi vous dire très clairement que j’ai été parmi les premiers à être surpris par cette information. À ma connaissance, la Côte d’Ivoire n’a absolument rien fait dans ce sens. Permettez aussi que je vous dise : Guillaume Soro comme tout autre Ivoirien peut rentrer en Côte d’Ivoire quand il veut. Guillaume Soro ne restera pas éternellement loin de son pays », a indiqué M. Vagondo.
Pour la question des deux gendarmes qui ont été arrêtés par des autorités burkinabè à la frontière ivoirienne et détenus jusqu’à ce jour à Ouagadougou, le ministre de la Sécurité révèle qu’il n’est informé d’une négociation.
« Je ne suis pas informé d’une quelconque négociation sur cette question. Je suis toujours dans la logique que nos frères du Burkina décident de nous remettre nos deux gendarmes, exactement comme nous avons eu l’habitude de le faire entre nous. Par le passé, nous avons eu des cas similaires où des membres des forces de défense et de sécurité burkinabè se sont retrouvés en territoire ivoirien par mégarde. Nous nous sommes arrangés avec nos frères du Burkina pour faire les échanges entre autorités préfectorales ou alors entre autorités policières. Ce n’est pas allé au-delà de ça. Donc, je suis toujours dans la même logique », a-t-il expliqué et d’évoquer la relation entre la gestion des frontières des deux pays.
« Non. Il ne faut pas dramatiser. Le Burkina mène des opérations le long de sa frontière sud avec la Côte d’Ivoire. De la même manière, la Côte d’Ivoire mène les opérations le long de sa frontière nord avec le Burkina. Donc, je ne veux pas croire que la tâche est facile pour les terroristes. Mais l’accord qui a été trouvé, c’est que chacun sécurise ses frontières. »
Donatien Kautcha, Abidjan
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