Côte d'Ivoire : Yamoussoukro, le FONSTI finance un projet d'aquaculture à hauteur de 20 millions
La salle d'honneur de l'école supérieure d'agronomie (ESA) à Yamoussoukro a abrité le mardi 14 novembre 2023, la cérémonie de lancement de la phase pilote du projet intitulé : « Production d'une farine protéique à base de larves de mouches soldats noires (Hermetia illucens) pour l'alimentation du tilapia, du Silure et du Mâchoiron ».
Ce sont au total 20 millions de francs CFA qui ont été dégagés par le FONSTI pour la mise en œuvre du projet pour une durée de 24 mois.
Le projet est porté par N'GUESSAN Kouassi Martial issu de l'école d'agronomie de l'INPHB.
Cette rencontre a permis de présenter aux parties prenants ainsi qu'aux partenaires les modalités pratiques de bonne exécution du projet.
Pour l'occasion, Madame Ouattara Zeinebou au nom du Secrétaire Général du FONSTI, Dr Yaya Sangaré s'est réjouie de l'impact du projet.
« La transformation des poissons en farine pour nourrir les poissons eux même représente un manque à gagner en termes d’activités et donc de revenus pour tous les acteurs de la chaîne de valeur piscicole dans les pays concernés.
C’est pourquoi, identifier les larves de mouches soldat noires (Hermetia illucens) sont une excellente source de protéine pour nourrir le poisson, est une excellente nouvelle.
À travers ses actions, le FONSTI, en tant que fournisseur de solutions, veut contribuer efficacement à résoudre les problèmes, que vivent les productions aquacoles en Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué.
Elle a également salué l'ensemble des chercheurs qui ne cessent de proposer des projets de recherche ayant un impact considérable, sur le développement économique, social et culturel de notre pays la Côte d’Ivoire.
« Je veux surtout exprimer mes sincères félicitations au coordonnateur du projet, monsieur N'GUESSAN Kouassi Martial et à son équipe, pour cette merveilleuse initiative, qui va permettre de produire un concentré protéique à base de larve de mouche soldat noire (Hermetia illucens) pour accélérer la production locale de poisson afin de réduire les importations évaluées à plus de 300 milliards de FCFA par an, selon le porteur de projet » , a-t-elle fait savoir, réaffirmant le soutien de son institution à l’équipe projet.
Notons que le tilapia est la première source de protéine animale consommée par les Ivoiriens. À l’heure actuelle, la production aquacole du tilapia est comprise entre 6 000 et 8 000 tonnes par an en Côte d’Ivoire, selon la FAO.
Donatien Kautcha, Abidjan
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