Niger : A Ryad, Ali Mahaman Lamine Zeine apparaît aux côtés des chefs de la CEDEAO
Ali Mahaman Lamine Zeine et Tinubu
Exclu des grands évènements internationaux depuis le putsch, le Niger a pris part au sommet 1ᵉʳ sommet Arabie Saoudite - Afrique.
Placé sous le thème : « Développement et Prospérité : Agriculture, Éducation, Santé et Assistance humanitaire », le sommet a vu la participation de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements africains.
Le Niger, jusqu'ici écarté de la scène internationale comme la dernière Assemblée générale des Nations unies, a été représenté par son Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qui en marge du sommet a rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara, celui du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, celui de la Guinée-Bissau, Oumarou Cissoko Embalo, mais aussi celui du Tchad Mahamat Idriss Déby ainsi que le chef de l’État de la Guinée Conakry, Mamadi Doumbouya.
Des photos montrant le chef du gouvernement nigérien et les chefs de la CEDEAO, échanger des poignées de mains chaleureuses ont suscité de nombreuses réactions qui pour plusieurs marqueraient un signe de décrispation des tensions entre Niamey et l'organisation ouest africaine.
Lors de sa prise de parole, le Premier Ministre nigérien a exprimé sa sincère gratitude au Gouvernement ainsi que le peuple saoudiens pour la chaleureuse hospitalité accordée à sa délégation, ’’au nom du Niger, du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani qui n’a pu faire ce déplacement à cause des défis connus de tous imposés à notre pays’’, rapporte l'agence ANP.
Par ailleurs, la présence du Niger à ce premier sommet Saoudo-africain témoigne, selon le Premier Ministre, ’’de la volonté manifeste de nos plus hautes autorités, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et du Roi Salman Bin Abdel Aziz, de faire de la coopération de l’Afrique et de l’Arabie Saoudite, une référence en matière de coopération Sud-Sud’’.
Depuis le coup d'État qui a précipité le règne de deux années de Mohamed Bazoum, le Niger est sous le coup de lourdes sanctions de la CEDEAO qui réclament un retour à l'ordre constitutionnel sans exclure la menace d'une intervention armée.
Après plusieurs mois, l'option militaire ne serait plus à l'ordre du jour, les chefs de la CEDEAO privilégieraient la voie diplomatique.
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