Côte d'Ivoire : Bouaké, l'UAO au centre de la journée nationale de la non-violence en milieu universitaire
Des participants (ph KOACI)
La Direction des Œuvres Universitaires, de la Vie Associative et de Genre (DOUVAG) du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a organisé la journée nationale de la non-violence en milieu universitaire le jeudi 09 novembre 2023, à l’amphithéâtre Médecine du campus 1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO). Cette journée a réuni les étudiants de l’UAO ; les étudiants de l’Université Jean Lorougnon de Daloa ; et les étudiants de l’Université Felix Houphouët Boigny, les Directeurs ; les Enseignants-chercheurs et chercheurs et le personnel administratif et technique.
Le Directeur des œuvres Universitaires de la vie associative et du Genre, Sidibé Daouda, a expliqué sa présence à cette journée, faisant savoir que « Si nous sommes réunis ici, c'est pour échanger encore une fois avec nos jeunes frères et sœurs afin qu’ils puissent remplacer les actions de violences par des actions de dialogues pour le bonheur de notre système d’Enseignement Supérieur car la violence porte un impact négatif sur l’employabilité des diplômés issus de nos systèmes » a-t-il expliqué avant d’ajouter que : « C’est la raison pour laquelle en 2013, le gouvernement a décrété la journée de la non-violence pour permettre aux uns et aux autres acteurs pour avoir une pause afin de réfléchir, de palier et de prévenir surtout toutes ses séquences de violence qui portent atteinte à la qualité des enseignements inculqués dans nos universités, qui évite que nos universités soient classées parmi les meilleures universités africaines ».
Pour le Directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, Prof Kobéa Toka Arsène, représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Prof Adama Diawara, « Nous sommes ici pour célébrer la journée de la non-violence en espace universitaire, c’est un problème qui nous tient à cœur au ministère de l’Enseignement Supérieur. C’est la raison pour laquelle le ministre Adama Diawara depuis sa prise de fonction se base sur deux fronts essentiels, la continuité pédagogique (le retour des années normales) et le retour de la paix sur l’espace universitaire. Cette violence aussi doit être à bannir parce que cela salit la réputation de nos apprenants vis-à-vis du secteur productif ».
Représentant le Président de l’UAO Prof Kouakou Koffi, le Vice-Président chargé de la vie Universitaire, de la Recherche et de l’innovation technologique, Monsieur Sekongo Gossouhon a encouragé les étudiants à embrasser la responsabilité qui accompagne nos désaccords « prenons le temps de comprendre les diverses perspectives, de trouver des points communs et de construire ensemble un milieu universitaire ou la paix et le respect mutuel sont les piliers de notre communauté en le faisant, nous contribuons à pacifier notre université ».
Pour finir, Yaya Nantoume secrétaire national à l’information et à la communication du CEECI, s’est exprimé sur ladite journée, indiquant que « Le CEECI demeure toujours engagé pour la pacification des espaces scolaires et universitaires en Côte d’Ivoire et le CEECI étant un acteur majeur de cet espace, il était important qu’on puisse prendre part à cette journée. Nous remercions le ministère pour ce projet, mais ce projet doit être accompagné par tous les acteurs de l’UAO ».
Plusieurs conférences ont meublé cette journée, à savoir : « quels usages des cultures et civilisation ancestrales ivoiriennes dans la pacification de l’espace universitaire ? » ; « Quelles responsabilités des acteurs dans le processus de pacification du milieu universitaire ».
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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