RDC : La nationalité de Katumbi contestée, l'ex-ministre de la justice Thambwe Mwamba dénonce un « faux débat »
Katumbi
L'ex-ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, a réagi à la contestation de nationalité de l'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle de 2024.
Ministre de la Justice sous Joseph Kabila, Alexis Thambwe Mwamba s'est prononcé sur le débat sur la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi, dont la candidature doit être examinée par la cour constitutionnelle.
Pour la présidentielle, la commission électorale (Céni) a publié la liste des 24 candidats depuis le 20 octobre.
Depuis, des requêtes contestant certaines candidatures ont été introduites devant la Cour constitutionnelle, notamment celle de Moise Katubi, ancien gouverneur du Katanga qui aurait bénéficié de la nationalité italienne.
Parmi les requérants figure Noël Tshiani, candidat lui aussi à la présidentielle, demande l'annulation de la candidature de Moïse Katumbi pour "défaut de nationalité congolaise".
La question qui agite la sphère congolaise a fait réagi l'ex-ministre de la Justice sous Kabila, Alexis Thambwe Mwamba qui dénonce un « faux débat ».
« Une hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise » a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Sur le cas de Moïse Katumbi, je voudrais dénoncer l’hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise. Je n’avais pas de preuves qu’il était italien. J’ai eu des dénonciations. Par la suite, Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice [en poste depuis le 6 juillet 2020, NDLR], qui a fait parvenir les documents disant que la commune de résidence ne reconnaissait pas la nationalité italienne. Donc, pour moi, c’est une page tournée ».
Pour l'heure, la cour doit encore statuer ce lundi 30 octobre, tandis que la liste définitive des candidats doit être publiée le 18 novembre, à la veille de l'ouverture officielle de la campagne électorale.
Notons que la présidentielle sera couplée aux élections législatives, provinciales et communales, pour lesquelles des milliers de candidatures ont été enregistrées.
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