Côte d'Ivoire : Villes Durables, face à la montée des eaux constatée de plus en plus dans la commune, Grand-Bassam sensibilisée
La ville côtière de Grand-Bassam a été choisie pour la rencontre-débat organisée par l’organisation Action pour Villes Durables autour du thème : « Ne fâchons pas la mer ».
Cette organisation dirigée par Nassa née Marcelle-Josée Tagroa, Partenaire local de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) dans le cadre de l’initiative « AfterPOP », a avec l’appui du Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) organisé le 19 octobre 2023 cette activité parce que selon, la responsable, Grand-Bassam est à l’image des villes côtières du monde qui sont soumises aux inondations et surtout à l’érosion côtière due au changement climatique qui la rend plus vulnérable.
Cette première activité dénommée « AfterPOP Villes durables » a eu lieu dans la commune de Grand-Bassam plus précisément à la salle polyvalente du Carrefour Jeunesse de la ville.
Selon les organisateurs, « AfterPOP » s’inscrit dans le cadre du projet Petites Ondes Participatives Villes durables (ePOP-Villes durables) lancé en 2022 à la fois en Côte d’Ivoire, au Benin et au Cameroun. C’est une rencontre publique organisée pour décrypter et débattre des problématiques sociales et environnementale et susciter des solutions durables d’amélioration de la qualité de vie des personnes vivantes à Grand-Bassam.
Bien avant elle, Mr Aboua Louis Degonzag, Conseiller Spécial au Maire de la commune de Grand-Bassam, représentant du maire Jean-Louis Moulot, Maire de Grand-Bassam, a traduit la gratitude des autorités municipales à l’endroit de la Présidente de l’ONG Action pour Villes Durables quant au choix de Grand- Bassam pour abriter cet important évènement.
Il a également salué la présence de l’ensemble des participants à ladite activité et sollicité leur contribution en vue de faire de Grand-Bassam une ville résiliente. À sa suite, s’est tenu un panel avec d’illustres panelistes issus de la Mairie de Bassam, de l’Université Félix Houphouët-Boigny, du Centre de Recherches Océanographiques, de l’ONG Patrimoine Culturel et Vie Communautaire Durable en Afrique (PCVCDA) et de l’équipe ePOP de l’ird.
Ils ont respectivement partagé avec les participants, sur le bien-fondé du thème et ont positionné la sensibilisation et l’engagement communautaire comme un moyen pour réduire l’impact de l’érosion maritime qui reste un phénomène naturel.
Notons que cette rencontre a été initiée parce qu’il est à noter qu’au fil du temps, on observe que la mer devient de plus en plus très agitée occasionnant des pertes en vies humaines, la destruction des activités en bordure de la mer, des inondations, forçant par endroit les populations à abandonner leurs domiciles. Le constat qui se dégage, c’est que la mer réagit à l’action de l’Homme.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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