Le CNSP

Le Conseil de l'Union européenne a adopté ce jour un cadre de mesures restrictives en raison de la situation au Niger.

Les pays de l’Union européenne (UE) ont décidé d'adopter un cadre permettant d’imposer des sanctions aux membres de la junte qui a pris le pouvoir au Niger en juillet.

Dans un communiqué publié ce lundi 23 octobre, le Conseil de l’UE indique que cette décision témoigne de la détermination de l'Union européenne à sanctionner ceux qui compromettent la stabilité, la démocratie et l'État de droit au Niger et constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région. 

Ce nouveau cadre autonome de mesures restrictives doit contribuer de manière tangible à soutenir les efforts déployés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en vue d'un retour immédiat à l'ordre constitutionnel au Niger.

D'entrée de jeu, l'UE a condamné avec la plus grande fermeté le coup d'État au Niger. Par la décision prise ce jour, l'UE renforce son soutien aux efforts de la CEDEAO et envoie un signal clair: les coups d'État militaire ont un coût.

Ainsi , l' UE prévoit des mesures de sanctions individuelles visant à sanctionner les membres du CNSP et des institutions de la transition même si le Conseil indique avoir décidé des exemptions humanitaires pour fournir l’aide nécessaire aux populations en cas de besoin et au moment opportun.

Depuis le putsch qui a précipité Mohamed Bazoum , la CEDEAO avait imposé au Niger de multiples sanctions, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger , l’établissement d’une zone d’exclusion de la CEDEAO pour tous les vols commerciaux à destination ou en provenance du Niger.