Côte d'Ivoire Culture
 
Cliquez pour agrandir l'image  
Côte d'Ivoire : L'artiste reggae Jah Prince ruiné et SDF en France accuse : « Je n'ai pas mérité ça »
 

Côte d'Ivoire : L'artiste reggae Jah Prince ruiné et SDF en France accuse : « Je n'ai pas mérité ça »

 
 
 
 31844 Vues
 
  0 Commentaire(s)
 
 Il y a 1 an
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 20 octobre 2023 - 10:41

Jah Prince à Paris (DR) 


L’artiste reggae franco-ivoirien, Jah Prince, 60 ans, serait aujourd’hui ruiné et devenu un Sans Domicile Fixe (SDF) en France où il vit depuis 2014.


Cet artiste complet, auteur, compositeur et interprète, vit dans une tente, isolé, au milieu du bois de Vincennes.

Dans un entretien accordé au confrère français « Le Parisien », le chanteur qui affirme que Tiken Jah avait fait sa première partie lors d’un festival en 1995 raconte les déboires qu’il vit en hexagone.


« J’ai toujours été un peu underground, mais un vrai pro », résume Jah Prince. Il partage d’ailleurs l’affiche avec des artistes tels que Tiken Jah Fakoly lors d’un festival en 1995. 


« C’est lui qui assurait ma première partie », annonce celui qui est aujourd’hui sans-abri, alors que son homologue est une star mondialement connue.


« Il me faut du temps pour me lever, j’ai un peu mal partout des fois, et puis j’ai froid surtout », lâche Jah Prince qui se laverait chaque matin avec de l’eau récupérée dans une fontaine, se regardant dans un miroir posé contre un arbre.


 

En revanche, lorsqu’il s’empare de sa guitare, pour passer le temps dans son hamac, alors la flamme revient : ses doigts sont moins engourdis et une lueur rejaillit de ses yeux, rapporte le média français.


« Je n’en veux à personne, mais j’espère toujours pouvoir récupérer mes biens, j’ai été spolié par le gouvernement de la Côte d’Ivoire », soupire-t-il. Mais sans argent, il sait qu’il ne pourra pas engager d’avocat…


Selon l’artiste, son malheur est venu de son album « Prisonnier de Babylone ».


« Plusieurs fois, l’armée est venue dans mon domaine pour m’intimider, ils faisaient peur à mes majordomes, et en 2013, sans mandat d’un quelconque juge, ils sont entrés dans ma maison et m’ont mis en prison pour consommation d’herbe (...) Ils avaient déjà saisi à la douane près de 300 000 euros de matériel de musique l’année précédente, il y avait de quoi organiser des festivals, promouvoir le reggae en Côte d’Ivoire et monter une école de musique avec tout ça », avance l’artiste qui dit fumer parce que c’est dans sa religion rasta.


Jah Prince affirme qu’il a été libéré en 2014 sur intervention du Gouvernement Français, car il possède la double nationalité, c’est ainsi qu’il a regagné Paris car il est interdit de séjour pour cinq ans en Côte d’Ivoire. 


 

 « J’ai tout perdu, y compris mes terres et ma maison, argumente le rasta. Depuis, je survis. C’est un problème d’État. J’espérais un coup de main de la France, mais j’attends toujours. Je ne cours pas après les gens, mais je ne suis pas un bandit, je n’ai pas mérité ça », déplore-t-il.


Nous apprenons que, les concerts lui permettent de se maintenir à flot quelque temps et d’investir dans un groupe électrogène puis de se confectionner une sorte de studio, réduit en cendres aujourd’hui.



Donatien Kautcha, Abidjan 


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
RESTEZ CONNECTÉ
 
En téléchargeant l'application KOACI.
  
 
 

SONDAGE

Côte d'Ivoire : 2025, Alliance Affi-Gbagbo, une assurance de nette victoire de plus pour le RHDP ?
 
 
   + Voir les resultats
 
 
DERNIER SONDAGE
 
Côte d'Ivoire-USA : L'élection de Donald Trump vous motive-t-elle pour votre avenir ?
 
2356
Oui
64%  
 
1236
Non
33%  
 
115
Sans avis
3%  
 
 
 
 
 
 
 
  0 Commentaire(s)
Côte d'Ivoire : L'artiste reggae Jah Prince ruiné et SDF en France accuse : « Je n'ai pas mérité ça »
 
 
Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu.
 
Votre avis nous intéresse.
 
 
 
Soyez le premier à commenter cet article
 
 
 
 
 
Divertissements
 
 
 
 
Réseaux sociaux
 
+164k
+110,7k
 
Pays
 
 
 
 
Télécharger l'application KOACI
 
   
NOUS CONTACTER
 
contact@koaci.com
koaci@yahoo.fr
+225 07 08 85 52 93
 
 
NEWSLETTER
 
Restez connecté via notre newsletter