Rwanda : L'ONG HRW dénonce les abus de Kigali contre les dissidents à l'étranger
Paul Kagamé
Les autorités rwandaises sont accusées d'être responsables de meurtres, passages à tabac et enlèvements de dissidents à l'étranger.
Pour taire la voix des dissidents , Kigali utilise la manière forte. Un nouveau rapport de Human Rights Watch publié mardi 10 octobre et intitulé "Rejoins-nous ou tu mourras. expose comment le gouvernement rwandais surveille les dissidents, réels et supposés, et commet également des actes de menaces et d'intimidation.
HRW , qui s'appuie sur des abus documentés depuis 2017 fait état de plus d’une dizaine de cas de meurtres, d’enlèvements, de tentatives d’enlèvements, de disparitions forcées et d’agressions physiques visant des Rwandais installés à l’étranger après s' être entretenue dans ce dossier avec plus de 150 personnes notamment en France, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis.
"Il y a des gens qui sont tués dans des circonstances très particulières et très floues, jusqu’à aujourd’hui. Bien sûr, il y a les cas qui sont bel et bien connus depuis 2010, comme Kayumba Nyamwasa, qui sont vraiment ciblés par les acteurs qui viennent de Kigali. Mais il y a d’autres cas, moins publics. Et jusqu’à maintenant, il y a vraiment des indices que ça vient du Rwanda", indique Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch.
Avec une « logique implacable », détaille HRW, et une stratégie d’encerclement, les autorités rwandaises s’attaquent également aux familles et aux proches des personnes dissidentes.
Réagissant à ce rapport , la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a démenti ces accusations, affirmant que HRW continue de présenter une image déformée du Rwanda qui n'existe que dans leur imagination.
L’opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées, s’est de son côté réjoui de la publication de cette enquête.
Au pouvoir depuis 23 ans, passée la période émotionnelle de l'après génocide, Paul Kagame qui, pour nombre d'observateurs, montre son vrai visage, est de plus en plus perçu comme étant un véritable dictateur.
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Un des pires tyrans du continent africain, il a blagué tout le monde.
Le deux poids deux mesures de la communauté dite internationale, fait qu'il y a des dictateurs épargnés et des dicteurs harcelés. Les épargnés sont par exemple : Dramane, Kagamé, Kaka Déby, etc.
Dramane, vous voulez parler de ADO ? Si c'est le cas, il n'est pas un dictateur, en tout cas en rien comparable avec ce sanguinaire kagame. Pas le même monde.
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