Côte d'Ivoire : Abengourou, manque d'enseignants dans les établissements, plusieurs enseignants admis, soit à des concours professionnels, soit à faire valoir leur droit à la retraite
Au collège Reine Noufan d'Abengourou (Ph KOACI)
Le manque de ressources humaines est un fait auquel plusieurs établissements scolaires font face. À Abengourou, la rentrée scolaire 2023-2024 sera marquée par un manque d’enseignants.
Les établissements primaires et secondaires de la capitale de l’Indénié Djuablin devront faire face à un déficit d’enseignant.
Pour cause, certains enseignants ont été admis, soit à des concours professionnels, soit à faire valoir leur droit à la retraite, sans oublier les mutations du personnel enseignant et d’encadrement (EXEAT) « au cours desquelles nous assistons impuissants au départ massif de ces derniers ».
Cette information a été donnée par le directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Patrice Coulibaly Apa lors de la réunion de rentrée à Abengourou.
Le directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation demandé aux gestionnaires des structures éducatives d’utiliser de façon efficiente les ressources humaines à leur disposition, par un traitement endogène des disparités et des déficits de personnel. Ajoutant que des mutations, ou l’instauration de classe à profil spécifique pour le primaire, ou l’adoption de la double vacation pourraient être la solution.
« Cette forme d’insistance vise à mettre en évidence l’impératif de la responsabilité individuelle et collective au service de l’école de qualité », a expliqué Patrice Coulibaly Apa.
Jean Chrésus, Abidjan
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Qu'en est il de la mesure du gouvernement visant à exiger des fonctionnaires enseignants qui occupent des postes dans l'administration nationale à retourner dans leur ministère d'origine ? A-t-on fait le point de cette mesure avant cette rentrée scolaire ? Beaucoup de militants du RHDP sont des enseignants qui ont abandonné les salles de classe pour les bureaux climatisés car fatigués de prendre la craie selon leurs propres propos alors qui bénéficient d'un statut particulier avec des salaires conséquents. Aujourd'hui, un instituteur de grade B3 touche au moins 300 000 F CFA alors qu'on technicien supérieur du tourisme de grade B3 touche 120 000 F CFA. Et l'instituteur abandonne les classes pour les bureaux, créant du coup, un déficit d'enseignants dans les lycées et collèges du pays. Je propose que l'état bloque les salaires de tous les enseignants qui occupent des fonctions dans l'administration centrale au détriment des salles de classe, pour les obliger à retourner dans l'enseignement, seule condition selon moi pour que cette mesure de l'état puisse s'appliquer définitivement.
Un autre exemple, concret, de conséquence de l'incompétence de ce Patrick Achi.
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