Côte d'Ivoire : Rentrée scolaire, augmentation des frais d'écolage, des enfants bloqués à la maison faute de moyens
Achi distribuant des kits scolaires lundi à Songon
Les portes des établissements scolaires, au titre de l'année scolaire 2023-2024, ont officiellement rouvert depuis le 11 septembre 2023. Exactement trois semaines après la rentrée des classes, certains enfants sont contraints de prolonger leurs vacances, en raison de l'incapacité de leurs parents de faire face aux frais d'écolage qui ont pris l'ascenseur dans plusieurs établissements scolaires privés.
En principe, les frais d'écolage des affectés de l'Etat dans les établissements privés varient entre 25 et 45 mille FCFA. Cette année, le constat, c'est qu'ils ont augmenté, passant parfois du simple au double ou du simple au triple dans la quasi-totalité des établissements scolaires privés.
A Abobo par exemple, nous avons fait le constat de cette augmentation subite dans des écoles privées dont nous ne citerons pas les noms. En plus de l'inscription en ligne fixée à 3500 FCFA, les parents d'élèves sont obligés de délier leurs bourses.
Là où les frais d'écolage étaient fixés à 45000 mille FCFA, les parents, pour cette rentrée scolaire, ont été obligés de payer la somme de 75 mille FCFA, soit 30 mille fcfa de plus que l'année précédente. Conséquence de cette augmentation inattendue et sauvage, des enfants sont encore à la maison faute de moyens.
«Nous avons constaté que nous devons payer la somme de 75 mille, alors que l'année dernière, c'était 45 mille FCFA pour les frais d'écolage. Mes enfants sont en ce moment à la maison. Je ne m'attendais pas à cette augmentation. Certainement qu'à la fin du mois, je vais payer ces frais », a expliqué un parent d'élève rencontré devant un établissement secondaire privé.
Des parents rencontrés estiment que cette augmentation ne se justifie pas, d'autant plus que l'Etat paie régulièrement les fondateurs des établissements sélectionnés pour accueillir les affectés.
Du côté des établissements, on essaie de se justifier. Tous les responsables rencontrés se sont prononcés sur cette augmentation qu'ils trouvent nécessaire pour que les établissements ne ferment pas dans l’avenir.
« Nous sommes arrivés à cette augmentation, parce que nous ne pouvions plus. Nous avons des difficultés pour faire face à notre personnel », a déclaré un responsable d'un établissement privé, sans toutefois rentrer dans les détails.
Par ailleurs, en plus des augmentations des frais d'écolage, des fondateurs, notamment ceux des établissements primaires privés, ont trouvé la parade pour abuser des parents d'élèves. Ils font de sorte que dans les fournitures scolaires des enfants, des manuels soient achetés sur place chez eux.
Le hic, c'est que ces manuels sont vendus à des prix plus élevés que dans les librairies homologuées. À chaque rentrée scolaire, on assiste à ces pratiques comme c'est le cas cette année. Ainsi vont les périodes de rentrée scolaire en Côte d'Ivoire avec leurs corollaires de problèmes et de casse-tête chinois pour les parents d'élèves.
Wassimagnon
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Regardez moi ce bon à rien d'Achi, ce voleur de la République épinglé dans les panama papers qui n'est meme pas en taule ! Un type qui ment au président en plus ! Il me dégoute ce type et voilà la réalité, tellement il bouffe l'argent du pays que ça redescend pas aux populations, il fait exprès pour que les gens se revoltent contre ADO, on est pas dupe
Visiblement, Dramane Ouattara fait confiance, selon toi, à ce "voleur de la république" qui complote en plus contre lui. Donc, bois un peu d'eau. Ta crise de nerfs va te passer. Sacré mouton ou rien. Lolll
Pendant ce temps la, on préfère fermer un pont pour permettre aux ivoiriens d'aller faire du tourisme. Certainement pour les aider a échapper aux dures réalités de la vie sous le minabilissime phd en économie de l'ex serveur de thé au fmi. Et après ? Cet imposteur préfère plus miser dans le bling bling que dans le bien-être des populations qui croulent sous la misère ou qui fuient massivement illégalement en Europe. Koh, 36,5% de taux de pauvreté. N'importe quoi.
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