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Côte d'Ivoire : A la Tribune de l'ONU, au sortir des locales 2023, Tiémoko Koné estime que le Pays « consolide ses avancées démocratiques »
 

Côte d'Ivoire : A la Tribune de l'ONU, au sortir des locales 2023, Tiémoko Koné estime que le Pays « consolide ses avancées démocratiques »

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 22 septembre 2023 - 08:50

Tiémoko Koné jeudi à New York


A la tribune de l'ONU hier à New York, le Vice-président de la Répiblique de Côte d'Ivoire a estimé qu'au sortir des locales 2023, le Pays a « consolidé « ses avancées démocratiques ».


« Sous l’égide du Président de la République, la Côte d’Ivoire consolide ses avancées démocratiques. En témoigne notamment, le bon déroulement des récentes élections municipales, régionales et sénatoriales, que nous venons d’organiser respectivement les 2 et 16 septembre 2023.», a expliqué Tiémoko Koné qui a précisé que «ces élections ont vu la participation de toutes les grandes formations politiques du pays et se sont déroulées dans la transparence et dans un climat apaisé, démontrant ainsi la maturité politique du peuple ivoirien.».


Pour le numéro deux constitutionnel, ce climat est propice à la pousuite du développement engagé du Pays.


Selon Tiémoko Koné, « La stabilité, la paix et la démocratie qui règnent en Côte d’Ivoire permettent au Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, de poursuivre son œuvre de transformation et de modernisation de son pays.».


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L'ancien Gouverneur de la Bceao explique que « La solidité de l’économie ivoirienne a permis de baisser considérablement le taux de pauvreté, qui se situe aujourd’hui autour de 36%, contre 56% en 2011. Ce taux devrait se réduire davantage, et descendre à 20% en 2030. Dans le même temps, et depuis 2015, un ambitieux programme de Filets sociaux productifs permet d’assister les ménages les plus démunis.».


L'homme de confiance du Président Ouattara qui prenait place pour la première fois à la tribune de l'Onu a, entre autres, également demandé plus d'efforts internationaux pour soutenir la Côte d'Ivoire face à l'afflux de réfugiés venus des pays voisins récemment destabilisés par des coups d'Etat et des attaques de bandes de traficants parfois appelés "terroristes".


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Ci-dessous, l'intégralité du discours prononcé par le Vice-président à la tribune de l'Onu le 21 septembre 2023



 

Excellence Monsieur Dennis Francis, Président de la 78ème session de

l’Assemblée Générale des Nations Unies ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de

Gouvernement ;

Excellence Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations

Unies ;

Excellences, Mesdames et Messieurs ;

Honorables délégués ;

Monsieur le Président,


Représentant à cette tribune le Président de la République de Côte d’Ivoire,

S.E.M. Alassane OUATTARA, je voudrais vous adresser ses chaleureuses et

cordiales salutations auxquelles je m’associe.


Je voudrais également, au nom du Président Alassane OUATTARA, exprimer nos

chaleureuses félicitations à vous, Monsieur le Président de la 78ème session de

l'Assemblée générale des Nations Unies, non seulement pour votre élection mais

également pour la conduite efficace de nos travaux.


Au Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Antonio Guterres, je voudrais

renouveler la reconnaissance de la Côte d’Ivoire et le plein soutien du

Gouvernement ivoirien à ses différentes initiatives visant à faire de l’ONU, plus

que jamais, « un centre où s’harmonisent les efforts des nations ».


Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Notre session se tient dans un contexte de grande incertitude pour notre planète

et pour nos Etats, confrontés à de crises de grande ampleur. Cette situation

entrave significativement la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies

sur le développement durable et limite notre capacité à relever collectivement ces

défis.


A l’heure du bilan, nous devons nous rendre à l’évidence, que les ressources

attendues pour le financement de cet important agenda manquent à l’appel,

notamment pour les pays en développement. Face à ce constat, il nous faut agir

vite et faire preuve de solidarité, afin que le financement des Objectifs du

Développement Durable (ODD) soit pérenne et prévisible. La noble ambition de

l’agenda 2030 ne peut continuer d’être tributaire des dépenses de sécurité qui

augmentent, d’année en année, à travers le monde.


C’est pourquoi, ma délégation salue la pertinence du thème de cette 78ème session

de l’Assemblée générale, qui nous invite à davantage d’engagements et d’efforts,

pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Nous devons, pour cela,

réduire sans délais, le coût des conflits qui minent le développement de nos pays,

en privilégiant la prévention des conflits et les mécanismes de leur règlement

pacifique.


Dans le même temps, nos gouvernements doivent renforcer la résilience de nos

économies, afin qu’elles contribuent au financement des ODD. C’est dans cette

perspective que la Côte d’Ivoire accueille, avec un intérêt tout particulier, la

proposition du Secrétaire Général d’un Nouvel Agenda pour la Paix, destiné à

repenser nos priorités en matière de préservation et de consolidation de notre

sécurité collective.


Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Il est temps que la communauté internationale se mobilise et agisse, afin que les

parties au conflit en Ukraine et l’ensemble de leurs partenaires extérieurs,

s’engagent dans la voie d’un règlement politique de cette guerre. Au-delà du

risque d’escalade de la violence et des atteintes aux droits de l’homme, ce conflit

entretient l’inflation mondiale, engendre des pénuries de denrées alimentaires

essentielles et menace de plonger des millions de personnes dans la famine.

Au regard de sa portée, de ses conséquences, et des flux financiers qu’elle

mobilise, la guerre en Ukraine porte un coup certain au financement de l’Agenda

des ODD.


Mon pays appelle également la communauté internationale à s’engager aux côtés

de l’Afrique, dans la lutte contre les groupes armés terroristes, qui déstabilisent

des pans entiers du continent, du Sahel à la Corne de l’Afrique. La lutte contre le

terrorisme coûte cher aux pays Africains et particulièrement à la Côte d’Ivoire, qui

accueille, en plus, sur son sol, des milliers de réfugiés issus des pays voisins en

crise. Ces importantes ressources financières manqueront, à coup sûr, au

financement des dépenses prioritaires et des ODD. Partout où ils sévissent, les

groupes terroristes armés réduisent à néant des décennies de progrès, dans les

secteurs essentiels de l’éducation, de la santé, de la culture et du travail. Mieux,

ils dénient aux femmes et aux minorités leurs droits fondamentaux, et rejettent

toute idée de liberté et de démocratie.


C’est dans cette perspective que mon pays invite les Nations Unies et la

Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à examiner

les modalités de financement du plan d’actions prioritaires antiterroristes, adopté

par la CEDEAO en 2019, et qui tarde à être mis en œuvre.


 

Pour sa part, la Côte d’Ivoire veille au fonctionnement effectif de l’Académie

Internationale de Lutte contre le Terrorisme de Jacqueville, créée en collaboration

et avec l’appui de partenaires bilatéraux et multilatéraux, et qui jouit déjà d’une

excellente réputation.


Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le dérèglement climatique demeure entier, et impacte très fortement nos

économies, et notre capacité à répondre au défi du financement du

développement. Les pays en développement, comme la Côte d’Ivoire, qui y

contribuent de façon marginale, sont touchés de manière disproportionnée, et en

paient le plus lourd tribut.


Tenant compte de sa vocation agricole, mon pays ambitionne de renforcer la lutte

contre les effets du changement climatique, afin d’améliorer la résilience des

populations ; il s’agit, dans un premier temps, d’améliorer la gestion durable des

ressources naturelles et de la biodiversité, et ensuite, dans un deuxième temps,

d’amener les populations à développer une conscience citoyenne en matière de

préservation de l'environnement et de promotion du développement durable.

A cette fin, nous exhortons les partenaires, qui se sont engagés à nos côtés lors

de la COP15, organisée à Abidjan en mai 2023, à poursuivre leur soutien en

faveur de la mise en œuvre de l’Initiative d’Abidjan, appelée aussi Abidjan Legacy

Program. Cette initiative de référence en matière de restauration des terres, de

préservation de la biodiversité, et de développement d’une agriculture

responsable, constitue une chance à saisir pour les générations actuelles, et à

venir.


Face aux enjeux actuels, les partenaires bilatéraux et multilatéraux doivent tenir

leurs engagements financiers, au titre de l’Accord de Paris sur le climat (COP21),

et faciliter, de ce fait l’entrée en vigueur du Fonds pour les pertes et dommages,

créé lors de la COP27 en Egypte.


La Côte d’Ivoire se réjouit du succès du Sommet Africain sur le Climat, tenu à

Nairobi les 5 et 6 septembre 2023, et de l’exceptionnelle mobilisation du

continent, pour faire entendre sa voix lors de la prochaine COP28 à Dubaï.

C’est le lieu d’inviter la Communauté Internationale à soutenir les

recommandations de Nairobi sur le climat, notamment en ce qui concerne

l’accroissement de la capacité de productions des énergies renouvelables sur le

Continent. La multiplication et l’enchainement des épisodes climatiques violents

constatés ces dernières années entraînent partout d’importantes destructions

matérielles et des bilans humains dramatiques. Ces ravages, prix de notre inaction

climatique, effacent les progrès réalisés dans l’atteinte des ODD, en particulier par

les pays les plus vulnérables au réchauffement climatique. C’est dire combien la

lutte contre le réchauffement climatique va nécessiter davantage de solidarité, et

de ressources dédiées au financement des ODD, de même que l’adaptation de

nos économies et de nos sociétés.


Monsieur le Président,

La pandémie de la COVID-19 a révélé la fragilité de nos systèmes de santé et

ralenti, entre autres, le rythme de la croissance économique sur le continent

africain. Elle a surtout rappelé l’importance de bâtir une réelle solidarité

internationale, pour faire face aux menaces multiformes auxquelles l’Humanité

demeure exposée.

Les effets de cette pandémie continuent de peser sur nos économies, et sur notre

capacité à faire face à la demande sociale pressante. Nous devons tirer tous les

enseignements d’un péril qui pourrait à nouveau menacer le monde entier.

C’est pourquoi ma délégation salue la tenue, au cours de la présente session, des

rencontres de haut niveau sur la prévention, la préparation et la riposte face aux

pandémies, la lutte contre la tuberculose, ainsi que la couverture sanitaire

universelle.

S’agissant de la couverture sanitaire universelle, je voudrais rappeler que mon

pays s’est doté d’un régime dénommé Couverture Maladie Universelle, entré en

vigueur depuis octobre 2019. Je souhaite que le partage d’expériences, au cours

de cette session, offre des opportunités pour le renforcement de nos systèmes de

couverture sanitaire.


Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Sous l’égide du Président de la République, la Côte d’Ivoire consolide ses

avancées démocratiques. En témoigne notamment, le bon déroulement des

récentes élections municipales, régionales et sénatoriales, que nous venons

d’organiser respectivement les 2 et 16 septembre 2023.

Ces élections ont vu la participation de toutes les grandes formations politiques du

pays et se sont déroulées dans la transparence et dans un climat apaisé,

démontrant ainsi la maturité politique du peuple ivoirien. La stabilité, la paix et la

démocratie qui règnent en Côte d’Ivoire permettent au Président de la

République, SEM. Alassane Ouattara, de poursuivre son œuvre de transformation

et de modernisation de son pays.

Les progrès formidables réalisés par la Côte d’Ivoire dans tous les secteurs ont

favorisé des avancées significatives dans la mise en œuvre des ODD. La solidité

de l’économie ivoirienne a permis de baisser considérablement le taux de

pauvreté, qui se situe aujourd’hui autour de 36%, contre 56% en 2011. Ce taux

devrait se réduire davantage, et descendre à 20% en 2030. Dans le même temps,

et depuis 2015, un ambitieux programme de Filets sociaux productifs permet

d’assister les ménages les plus démunis.

Dans cette même dynamique, le gouvernement a adopté un programme social

ambitieux, le PS-Gouv, qui permet de lutter contre les fragilités sociales. Cette

politique du gouvernement et les plans nationaux de développement successifs

ont permis d’améliorer l’état des ODD en Côte d’Ivoire. Mais toutefois, ces progrès

sociaux sont fortement fragilisés par l’afflux massif de réfugiés en provenance des

pays voisins frappés par le terrorisme.


Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs,

Nous faisons tous le même constat : nos Etats sont loin d’être dans la position de

pouvoir réaliser les ODD d’ici à l’échéance de 2030. Le financement de notre

agenda du développement, nous rappelle l’urgence d’inscrire notre action dans le

cadre du Multilatéralisme, qui est tout indiqué pour aborder les défis globaux du

moment. Il nous interpelle également, sur la nécessité de réformer la

gouvernance mondiale à tous les niveaux, et à retrouver le sens de la solidarité

entre les nations. Un principe cher à S.E.M. le Président Alassane Ouattara, et

auquel nous a également invité le Secrétaire Général, S.E.M. Antonio Guterres,

dans son discours d’ouverture.


Je vous remercie.


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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couly
Il a raison. Il a une vraie stature, ça rassure.
 
 il y a 1 an     
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@Marius
La CI est en paix aujourd pour deux raisons : 1) les agresseurs d'hier sont aujourd'hui au pouvoir..... 2) L'opposition actuelle est civilisée. Tout le contraire de cette opposition sauvage et terroriste qu'on a connue de 1999 à 2010.
 
 il y a 1 an     
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YAIRAILON
Oh, opposants politiques civilisés⁉️ vraiment les gens n'ont pas honte dêh??? après avoir tenter à plusieurs reprises de renverser le pouvoir en vain(CNT), sans aucun remord,on vient étaler sa mauvaise foi.Le pouvoir actuel vous a démontré comment obtenir le respect et comment on gouverne un pays.
 
 il y a 1 an
 
 
 
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