Côte d'Ivoire-Niger : Des Démocrates membres du Congrès expriment leur indignation sur l'ampleur des sanctions de la CEDEAO, selon l'ex-Représentante de l'ONUCI Aïchatou Mindaoudou
Aïchatou Mindaoudou, ex-représentante de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI)
Cinq personnalités politiques américaines démocrates, membres du Congrès, notamment Mme Sara Jacobs, Vice-présidente membre de la sous-commission Afrique, Mme Sydney Kamlager-Dove, M. James P. McGovern, Mme Ilhan Omar et M. Joaquin Castro, ont exprimé leur indignation sur la « cruauté » et l’ampleur des sanctions « disproportionnées » et généralisées que la CEDEAO a infligées au Niger après le coup d’Etat Militaire qui a renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum.
L’information est révélée par Madame Aïchatou Mindaoudou Souleymane, ex-représentante des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), qui semble être favorable à la junte dirigée par le Général Aboudrahamane Tiani depuis le 26 juillet 2023.
Selon l’ancienne Ministre des Affaires Etrangères du Niger, ces Démocrates relèvent que, ces sanctions sont en violation des règles régionales, continentales, de celles des Nations-Unies et des règles américaines se rapportant à la fourniture de l'aide humanitaire.
« Ces personnalités ont instamment demandé à l'administration Biden d'engager, au cours de la 78eme session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies qui se tient à New York, les dirigeants et les États membres de la CEDEAO à amender rapidement les sanctions existantes afin d'y inclure des exemptions humanitaires et de revoir toutes les sanctions adoptées à ce jour en appliquant le principe du "Do no harm" (ne pas nuire) », a ajouté Madame Mindaoudou.
Dans une interview accordée à RFI et France 24 à New York, mercredi à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, le président du Sénégal , Macky Sall a révélé qu’il y a des discussions en coulisses, sous la direction du Nigeria et que Bola Tinubu, le chef de l’État nigérian, qui préside actuellement la Cédéao, a envoyé des émissaires à Niamey.
Le chef de l’État sénégalais ajoute : « L’option militaire ne saurait être faite que lorsque toutes les autres pistes auront été épuisées ».
Donatien Kautcha, Abidjan
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