Niger : Le PNDS divisé sur la question d'une« intervention armée» de la CEDEAO
Bazoum
Les membres de l'ex-parti au pouvoir, ne serait pas unanime sur le projet d'une intervention armée au Niger.
En témoignent deux communiqués complètement opposés du comité exécutif national du PNDS-Tarayya et du bureau national politique du parti signé par le Secrétaire Général Kalla Ankouraou.
Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYA) du président déchu Mohamed Bazoum fait une mise au point d'une réunion qui s'est tenue le 02 et le 14 septembre autour de la crise qui secoue le pays et sur les décisions de la CEDEAO.
Le communiqué émanant du Secrétaire Général Kalla Ankouraou marque une opposition des membres du parti sur une intervention armée de la CEDEAO, à la grande majorité.
"Après plus d’un mois d’attente, à l’intérieur du Parti, des voix s’élèvent aussi pour que le Parti se démarque d’un soutien à une intervention armée. Car, non seulement le mouvement contre l’intervention armée semble être récupéré par certains partis de l’opposition qui voudraient en découdre définitivement avec notre Parti, mais aussi les conséquences de cette intervention pourraient être incommensurables pour les otages, la population et notre pays ; et pourraient s’étaler dans le temps », indique ce communiqué.
La note alerte sur les conséquences d'une telle intervention qui pourrait être lourde de conséquences pour les otages , les populations , et le pays, sur le long terme.
Le parti propose que des solutions soient trouvés pour la libération du Président Bazoum et d'autres membres,son retablissement dans ses fonctions ainsi que le renforcement de la discipline du parti.
Toutefois, la note cicurlant sur les réseaux sociaux a été dementie par le comité exécutif national du PNDS-Tarayya à travers un autre communiqué signé cette fois par le Vice-Président Massoudou Hassoumi, estimant qu'elle ne reflère en rien ce qui ressort des deux réunions du pays.
Il appelle plutôt à l'unité derrière le Président Bazoum pour restaurer la légalité républicaine.
"Bien que le présidium soit effectivement réuni aux dates mentionnées ci-dessus, il n’a jamais été question de remettre en question les décisions prises par la CEDEAO lors de ses sommets extraordinaires sur la situation au Niger depuis le 26 juillet 2023, lors de la réunion du 2 septembre 2023, un consensus a été atteint pour maintenir tout débat sur cette question, étant donné que les partis politiques ne sont pas membres de la CEDEAO et n’ont pas pris position sur ses décisions"souligne-t-il
et d'ajouter : De plus, lors de la réunion du 14 septembre 2023, cette question n’était pas à l’ordre du jour, et les camarades qui étaient prétendument séquestrés, y compris le Président du parti, n’ont pas participé à ces deux réunions, encore moins à la formation d’une quelconque majorité.
Arrivé au pouvoir en 2021, le président Mohamed Bazoum, 63 ans, a été renversé le 26 juillet dernier par sa garde présidentielle à la suite d’un “mouvement d’humeur” initié par des militaires.
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