Côte d'Ivoire : Après les régionales 2023 dans le Gontougo, le prof. Urbain Amoa met en garde Siaka Ouattara contre un embrasement de la région
Le professeur Urbain Amoa, officier de l’ordre des Arts et des Lettres, ambassadeur de la Culture de la Paix (Chaire UNESCO), et Expert en Diplomatie coutumière africaine, a fait une descente musclée sur le candidat malheureux aux dernières élections régionales dans le Gontougo, en l'occurrence Siaka Ouattara, ancien Sécrétaire d'État en charge du service civique. Urbain Amoa, fils du Gontougo, dans une contribution adressée aux médias, s'est, d'entrée de jeu, félicité " de l'ambiance générale dans laquelle se sont déroulées les consultations électorales des municipales et des régionales en Côte d'Ivoire en ce mois de septembre 2023", avant de rendre " honneur et gloire aux artisans de cette œuvre initiatique pilotée avec professionnalisme et sagesse par les opérateurs directs de la Commission Électorale Indépendante sous la très haute autorité de SEM Alassane Ouattara. Puisse cette étape, un prélude à l’élection présidentielle de 2025, nous servir, en ses aspects positifs, de code de bonne conduite pour les prochains exercices de cette nature", selon lui.
Sur particulièrement la région du Gontougo d'où il est originaire, l'ambassadeur de la culture de la paix, a tenu à s'y appesantir." Les reconnaissances et les célébrations officielles dont j'ai bénéficié, m'obligent à être un observateur naturel à puissance de prévention, de règlement et de transformation de conflits. Ma méthode aura consisté, en sus de l'immersion cognitiviste qui prend en compte les concertations à huis clos ou " dans la case" et les séances publiques à puissance d'audiences foraines, à m’imposer de séjourner dans le Gontougo en qualité d'invité pour témoigner du climat dans lequel se seront déroulées les élections et en qualité de chercheur ayant vu, écouté et analysé. Fort de ce capital et riche des documents et informations en ma possession, je ne puis que formuler quelques hypothèses sur les violences verbales de Monsieur Siaka Ouattara pour qui, comme pour toute autre personnalité, j'ai un très grand respect. Dans cette optique, je me garderai de tenter de faire une étude comparée, ne serait- ce que sur le profil et les qualités des deux personnalités en situation : Monsieur le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani et Monsieur Siaka Ouattara qui, entre autres pratiques, a une longue expérience des essences de nos forêts et des émissions télévisées qui laissent des traces indélébiles dans nombre d’esprits", ironise le professeur Urbain Amoa.
Il poursuit : " Les discours et certains agissements de Monsieur le Candidat ponctués par des manifestations publiques et une activation intense, malheureuse et continue des réseaux sociaux peuvent, à défaut d'une incitation à la violence, conduire à un embrasement durable du Gontougo. Quatre hypothèses m’y prédisposent. Hypothèse 1 : Monsieur le Candidat malheureux est naturellement violent et agressif, alors l'on pourrait assister à une volonté délibérée de détruire sa région à son profit sans aucun respect des autorités coutumières très respectées dans le Gontougo ni des us et coutumes. Hypothèse 2 : Monsieur le Candidat malheureux est une main armée de forces cachées qui auraient pour adversaire Monsieur le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. Hypothèse 3 : Monsieur le Ministre d’Etat, Kobena Kouassi Adjoumani ne peut comprendre et accepter que son esprit d’ouverture et l’expression de sa bonne foi des années durant en faveur de son jeune frère plus tard devenu Secrétaire d’État, ne soient pas reconnus et acceptés par celui-ci. Hypothèse 4 : Monsieur le Ministre d’Etat est si admiré et apprécié par le peuple et son Supérieur hiérarchique qu'il ne peut que susciter la jalousie et la haine. Aucune de ces hypothèses ne pourrait justifier que face à la vérité de la Commission Électorale Indépendante et de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile, le Candidat malheureux Siaka Ouattara du Gontougo recrute des Sofas donc des guerriers, les nourrisse, les entretiens et les arme pour aller tuer... mais qui, pour qui et pour quoi ? Que de vérités cachées et de non-dits ", fulmine-t-il.
Urbain Amoa en sus, se pose la question suivante : " Et si face à ces agissements jusqu'à présent tolérés par les autorités administratives, le Gontougo tout entier s'exposait à une marche irréversible vers un extrémisme sous- couvert de consultations électorales qui se seront, dans l'ensemble, bien déroulées" ?
“ Dieu fasse que la sagesse nous habite afin que, comme le disent les Sages de chez nous, nous sachions nous-mêmes adorer nos génies et nos bois sacrés (les Spiritualités d’Afrique) car qui, mieux que nous, saurait les adorer ?", conclut-il.
Wassimagnon
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Voici un "faux type" defenseur de Adjoumani... Si Siaka insiste, c'est qu'il y a eu quelque chose de pas tres correct pendant les élections qui viennent de se dérouler... Notre pays pourrait retrouver une vraie paix sociale sur le plan politique s'il est doté d'une Commission Electorale crédible et surtout s'il est dirigé par des politiciens anti-Mafieux. Depuis le soi-disant independance, chaque gouvernement monopolise la CEI.... "palabre ne finira pas dans notre pays..."
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