Mamadi Doumbouya

Ce 05 septembre marque l'an de l'arrivée du Comité national du rassemblement pour le développement (Cnrd) au pouvoir suite au renversement d'Alpha Condé.

Le bilan des militaires au pouvoir, dirigé par le colonel Mamadi Doumbouya divise l'opinion guinéenne.

 D'un côté, des acteurs politiques jugent un bilan positif des militaires avec la construction d'infrastructures. 

Parmi les actes phares figurent la finalisation des travaux de construction et d’extension du CHU-Donka, suivie de son ouverture officielle le 17 août 2022. L’hôpital Donka est modernisé et mis en servie après sept de travaux qui ont changé sa physionomie et rehaussé la qualité des services, rapportent nos confrères d'Africaguinée.

Sur le plan socio-économique, 2 252 km de routes ont été réalisés pendant ces deux dernières années. Des indicateurs économiques dans le vert comme le franc guinéen qui s’est stabilisé. 

Bah Oury, le président de l'Union pour la démocratie et le développement (UDD) estime qu'au niveau des infrastructures, des réalisations concrètes ont été réalisées.

Sur le plan judiciaire , l'instauration d'une cour de répression des infractions économiques et financières qui a contribué bon an mal an à la détention préventive de beaucoup de lieutenants de monsieur Alpha Condé, pour des faits de corruption et de détournement de deniers publics, dit-il

Il a également cité le lancement du procès du 28 septembre 2009, le massacre qui a été qualifié par les Nations Unies de crime contre l'humanité et le lancement des assises nationales. 

Toutefois, le bilan du CNRD perçu par l'Union des forces démocratiques de Guinée, dirigé par l'opposant en exil, Cellou Dalein Diallo est négatif. 

"Deux années de fausses promesses, deux années de violences perpétrées contre les acteurs de la démocratie, de manque de dialogue, de tentative de déstabilisation et d'exclusion des acteurs politiques et sociaux du processus électoral," a fustigé Joachim Baba Milimouno, coordinateur de la cellule de communication de l'UFDG.

Fin 2022, le gouvernement guinéen et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'étaient accordés sur une transition de 24 mois, à compter de janvier 2023.