Gabon : Le général Oligui Nguéma prête serment ce lundi plutôt que recompter les voix de la présidentielle
Le général Oligui Nguéma
Le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma prête serment ce lundi, mettant fin au règne de 55 ans du clan Bongo.
Ce lundi, l'officier du système Bongo qui semble faire abstraction des résultats du vote présidentiel s'est tenu le 26 aout dernier, prête serment comme président de la transition devant la cour constitutionnelle, réhabilitée pour la circonstance.
S'adressant au corps diplomatique, le nouvel homme fort du pays a notamment promis de réorganiser les institutions dans un sens plus démocratique et plus respectueux "des droits humains".
Alors qu'Albert Ondo Assa, principal opposant à Ali Bongo, réclame logiquement le recomptage des voix qui lui assure une victoire certaine, le général Oligui a reçu des cadres de la plateforme Alternance 2023 et de la société civile au Palais de la République.
Depuis le putsch, Albert Ondo n'a eu de cesse de répéter que les militaires devraient lui remettre le pouvoir , assurant être le réél vainqueur du scrutin annulé par les mutins.
Pour le Président de la transition, le scrutin a été mal organisé et recompter les voix donnerait Ali Bongo vainqueur.
A l'issue de la rencontre avec le général Oligui, le président de la plateforme Alternance 2023 a pour sa part déclaré que la priorité était la nation, le candidat Albert Ondo ne serait pas fermé à un dialogue,
« Tout s’est bien passé dans un esprit de courtoisie, de respect mutuel, de fraternité, dans un élan patriotique, a expliqué François Ndong Obiang.
Ancien patron de la puissante garde républicaine (GR), le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a été porté à la tête du CTRI après le putsch sans effusion de sang qui a déposé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023.
Ce dernier est désormais en résidence surveillée tandis que certains proches, dont son fils Noureddin ont été arrêtés pour « haute trahison », « détournements massifs de deniers publics » et « falsification de la signature » du chef de l'Etat. Un cinéma pour faire diversion et faire perdurer un systeme pour bon nombre d'observateurs.
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Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder le traitement de l'info par les médias français, diamétralement opposé à la couverture au Niger, comme par magie.
On prend les mêmes et on recommence. Vraie supercherie, comique gabonais
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