Côte d'Ivoire : Municipales, voici pourquoi Katinan Koné veut déloger Sylvestre Emmou à la Mairie de Port Bouët
Katinan Koné en campagne à Port Bouët (Ph KOACI)
La campagne électorale pour les Municipales du 02 septembre prochain bat son plein dans le District d’Abidjan.
Après l’ouverture en fanfare, les candidats sont entrés dans le vif du sujet, certains avec leurs programmes et d’autres en expliquant les véritables raisons de leur engagement.
Dans la commune de Port Bouët, le duel s’annonce palpitant entre le Maire sortant, Sylvestre Emmou du PDCI-RDA et Justin Katinan Koné du PPA-CI.
Le collaborateur de Laurent Gbagbo a décliné devant les populations les raisons de sa candidature à Port Bouët.
« Il s'agit de prendre la mairie pour préparer l'élection du président Gbagbo en 2025, mais aussi d'être maire pour améliorer le niveau de vie des populations de Port-Bouët », a révélé l’ancien directeur des impôts dans ladite commune, avant d’ajouter. « Exclure Laurent Gbagbo du débat, ça ne marchera pas (...) Celui qui a donné à chacun de nous le droit de voter, on ne peut pas lui enlever le droit de voter", fait noter Koné Katinan, qui poursuit : "Cet engagement passe par Port-Bouët. Pour nous, le 02 Septembre, c'est la 1/2 finale. La finale que je prépare pour mon patron, c'est la victoire en 2025. Je suis sûr qu'avec vous, nous allons appeler ce monsieur au soir du 02 Septembre pour lui dire 'Papa, mission accomplie ! »
Déroulant ses projets pour Port-Bouët, le candidat Katinan annonce, comme « mesure phare immédiate » une allocation de 500 000FCFA pour chacune des 500 familles les plus démunies de la commune.
Pour lui, une politique qui fait dans le bling-bling et la flamboyance, et qui ne met pas l'homme au cœur de ses préoccupations, est une vaine politique.
« Il y a beaucoup de travail à faire à Port-Bouët. On ne peut pas être maire et ne pas le savoir. Port-Bouët n'a pas besoin d'un maire 'boucantier' (qui fait dans la jouissance inutile et dans la flamboyance, et qui ne met pas l'homme au cœur de ses préoccupations, est une vaine politique. « Il y a beaucoup de travail à faire à Port-Bouët. On ne peut pas être maire et ne pas le savoir. Port-Bouët n'a pas besoin d'un maire 'boucantier' (qui fait dans la jouissance inutile et dans la flamboyante), mais d'un maire travailleur », dira-t-il.
La suite de ses projets : la prise en charge scolaire des 3 meilleurs bacheliers de la commune (avec une discrimination en faveur des jeunes filles) à qui une bourse municipale sera octroyée jusqu'à la fin de leurs études ; la construction d'un collège et d'un lycée municipal à Adjouffou, et à Gonzague ; la mise en place de l'école de la seconde chance (à partir d'infrastructures et de programme scolaires modulables) au profit des enfants de la rue ; la subdivision en 6 secteurs médicaux de la commune pour un suivi sanitaire des personnes du 3e âge (avec accompagnement de spécialistes pour le dépistage de toutes les pathologies) ; la mise en place dans une banque d'un fonds de garantie à l'auto-emploi, d'un montant de 500 millions de FCFA, qui appuiera les projets des jeunes ; la revalorisation des CGQ, non pas en tant que club de soutien au maire, mais plutôt en tant qu'instrument de développement vrai au service de la commune.
Au titre des projets structurants, les bordures de lagunes des villages tels que Elokro, Abouabou, Abbeykro, CNRA, etc., pourront être transformées en véritables stations touristiques, au terme d'accords préétablis avec les propriétaires terriens. Les chaînes d'emplois (directs et indirects) ainsi que les redevances qui seront payées seront des sources de développement et de bien-être pour les populations riveraines et leurs descendances.
Une quinzaine culturelle de l'Afrique sera aussi organisée pour valoriser et développer les réseaux et les relations Sud-sud, en permettant des gains estimables pour les artisans de Port-Bouët. Dans la même veine, Koné Katinan n'écarte pas la mise en place d'un pool d'avocats pour défendre les intérêts des populations incapables de s'offrir les services d'avocats pour la défense de leurs droits et intérêts.
Donatien Kautcha, Abidjan
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