Afrique du Sud : Brics, l'Ethiopie et l'Egypte rejoignent le club, l'Algérie écartée
Sommet des Brics à Johannesburg
L'Ethiopie et l'Egypte figurent parmi les six pays qui rejoindront les Brics dès le début de l'année prochaine.
Ce bloc Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, (BRiCS) réuni en sommet à Johannesburg depuis mardi, va accueillir dès janvier prochain six nouveaux membres, a annoncé ce jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Sur la quarantaine de pays qui avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour intégrer le club des pays émergents, seulement six pays ont été retenus notamment l'Iran, l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.
L'Algérie devra encore patienter.
« L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc.
S'exprimant sur le sujet jeudi , le Premier ministre Abiy Ahmed a estimé qu'il s'agissait d'un "moment fort" pour son pays, le deuxième le plus peuplé d'Afrique.
« Un moment fort pour l’Ethiopie, les dirigeants des Brics acceptent notre entrée au sein du groupe aujourd’hui. L’Ethiopie se tient prête à coopérer avec tous pour un ordre mondial inclusif et prospère », s’est -il félicité sur son compte X (ex-Twitter).
Notons le , l'Ethiopie entretient des liens étroits avec la Russie et la Chine - son principal partenaire commercial - mais aussi avec les Etats-Unis, même si les rapports avec Washington se sont tendus durant les deux ans de conflit dans la région du Tigré (nord de l'Ethiopie) qui s'est achevé en novembre 2022.
Le pays a été durant la décennie 2010 une des économies les plus dynamiques du monde, mais sa croissance a été enrayée par la pandémie de Covid-19, les calamités climatiques, le conflit au Tigré
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L'un des critères principaux, c'est la capacité de dire NON. Les pays vassaux n'ont pas leur place dans un ensemble qui recherche l'équilibre, la multilatéralité et la liberté de choix des partenaires. L'Algérie coche beaucoup de cases pour y entrer. Si le Nigéria continue d'élire des Bola Tinubu, le pays attendra longtemps. Quant au Sénégal, ce n'est pas avec les réflexes de subordination et de servitude volontaire des dirigeants, que les portes des BRICS s'ouvriront...
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