Cedeao : Nouveau sommet extraordinaire convoqué pour le jeudi sur le Niger
Bola Ahmed Tinubu, le Président en exercice de la CEDEAO
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) tiendront un nouveau sommet extraordinaire sur la situation politique au Niger.
À ce propos, une déclaration de la CEDEAO publiée ce lundi annonce que le Président nigérian et Président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu, a convoqué un nouveau sommet extraordinaire sur le Niger le jeudi 10 août 2023 à Abuja, au Nigeria.
Selon la CEDEAO, au cours de cette rencontre, les dirigeants de l’organisation ouest-africaine se pencheront sur la situation politique et les récents développements au Niger.
Ultimatum expiré et menaces
La réunion va se tenir dans un contexte d'incertitude quant à une éventuelle intervention militaire de la force de la CEDEAO pour restaurer la démocratie au Niger. La détermination de la Communauté sous régionale à user de la force, même en dernière option, a été accueillie par des réactions négatives de la part de certains pays, d'organisations sous régionales et mondiales et même par des particuliers.
Le Mali et le Burkina Faso avaient mis en garde la CEDEAO contre toute intervention, ajoutant qu'ils seraient contraints d'adopter également des « mesures d'autodéfense » en soutien aux forces armées « fraternelles » et au peuple nigérien.
Ce nouveau sommet intervient après l’expiration de l’ultimatum que la CEDEAO avait donné aux militaires du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger de libérer et de restaurer le Président renversé, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.
Ajoutons que l'Italie et l'Allemagne ont appelé ce lundi à une prolongation du délai ouest-africain pour que les militaires nigériens réintègrent le Président démocratiquement élu Mohamed Bazoum sous peine de faire face à une éventuelle action militaire. Dans une interview, Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères, a déclaré que la seule voie à suivre passe par la diplomatie.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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Les faiseurs de guerre semblent reculer. C'est une grave erreur de vouloir réinstaller Bazoum au pouvoir par la force. C'est d'ailleur impossible. Avec une population hostile, comment la CEDEAO peut envisager un tel scénario ???.... C'est son cadavre que vous allez trouver si vous attaquez le Niger.
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