Nigeria : Atiku et l'ACF déconseillent une intervention militaire de la CEDEAO au Niger
Atiku Abubakar (ph)
L'ancien vice-président nigérian, Atiku Abubakar, a averti la CEDEAO de ne pas emprunter la voie des hostilités militaires pour résoudre la crise de leadership au Niger. Cet avertissement est réitéré par le Forum Consultatif d'Arewa (ACF) qui s’est prononcé contre une intervention militaire de la CEDEAO au Niger.
Dans une déclaration signée à Abuja le jeudi 03 août 2023, Atiku, le candidat présidentiel du Parti Démocratique Populaire (PDP) à la présidentielle 2023, a insisté sur le fait que la crise au Niger nécessite des engagements diplomatiques soutenus.
Dans sa publication, Atiku a critiqué le plan de la CEDEAO, affirmant que le recours aux hostilités militaires pourrait exacerber le statu quo. Selon lui, la crise nécessite des engagements diplomatiques qui doivent signifier que les voies du dialogue doivent être bien entretenues.
La CEDEAO, sous la direction du Président Bola Tinubu du Nigéria, a promis de sévir contre les putschistes et a imposé de lourdes sanctions contre le Niger. Sur ce qui se profile à l’horizon, Atiku a déclaré que le plan d'intervention militaire au Niger créera des tensions en Afrique de l'Ouest.
Sur les enjeux de ce qui pourrait advenir de la situation, Atiku a relevé que « Bien que les attentes qui pèsent sur le Nigeria en tant que leader sous régional ne soient pas une solution miracle, il faut dire que le rôle joué jusqu'à présent par la CEDEAO a été louable ». Afin de préserver la cohésion dans la Communauté, Atiku a averti que la CEDEAO « ne doit pas emprunter la voie des hostilités militaires qui pourraient aggraver la situation ».
Position de l’ACF
Le Forum Consultatif d'Arewa (ACF) a mis en garde le Président Tinubu et la CEDEAO contre une intervention militaire au Niger. Le Secrétaire général du Forum, Murtala Aliyu, a exhorté la CEDEAO de dialoguer avec les responsables du coup d'État au Niger.
Selon Aliyu l'utilisation de la force militaire au Niger ne garantira pas la paix et la stabilité dans la sous-région et considère avec inquiétude les événements qui se déroulent au Niger et l'impact potentiel sur la région.
De ce qui précède, l’ACF a déclaré que bien qu’il reconnaisse la position de la CEDEAO de faire pression sur les auteurs, l'option militaire ne devra néanmoins pas être une condition préalable aux efforts continus du Nigeria et de la CEDEAO pour couronner la démocratie dans la région au 21e siècle.
Soulignons qu’à l’origine de la situation au Niger, le Président Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet 2023 par sa garde. Depuis lors la CEDEAO et la communauté internationale s’évertuent à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli au Niger.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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MONSIEUR LE PRESIDENT ALASSANE OUATTARA. particulièrement pour la Cote d'Ivoire notre pays, je déconseille de participer en levant un contingent de force pour cette opération. Nul n'ignore que, de tous les autres pays prêts pour cette action dangereuse, la nôtre est entourée par 3 des 4 pays de putschistes. Nul n'ignore que cet axe de putschiste rêve de voir notre pays la COTE d'IVOIRE sombrer dans l'instabilité comme eux. Ne leur donnons pas l'occasion tant rêvée de nous attaquer sur 3 fronts. Nous avons un développement à poursuivre. Que la France ne nous utilise pas pour sauver ses intérêts d'uranium. Beaucoup d'ennemis intérieurs et extérieurs ne rêvent que de te voir enfin en difficulté.
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