Côte d'Ivoire : Affaire de la cathédrale sainte Anne de Gagnoa, les précisions du Prêtre de l'Archidiocèse
Suite à notre publication relative à la messe du dimanche 30 juillet 2023, du rite de la réparation de la cathédrale Sainte Anne de Gagnoa, le Père Rémy Montini DAGO, Prêtre de l'Archidiocèse de Gagnoa, a dans un droit de réponse adressé à notre Rédaction tenu à faire des précisions suivantes pouvant éclairer la lanterne de l’opinion.
Ci-dessous son Droit de Réponse ...
À Monsieur le Directeur de Publication de koaci.Com.
Monsieur le Directeur.
À la suite de la réparation et de la réouverture de la cathédrale sainte Anne de Gagnoa, l'un de vos agents a rapporté des faits qui ont suscité un droit de réponse que nous vous exigeons de publier:
Voici les raisons que vous trouverez dans ce qui suit.
Droit de réponse à un article publié ce lundi 31 juillet 2023, rédigé par Donatien kautcha journaliste à << koaci. Com>> sur les hostilités du 21 juin.
Le Père Rémy Montini DAGO, Prêtre de l'Archidiocèse de Gagnoa: Précise.
Cher collègue, nous avons fait la lecture de votre article intitulé : << Côte D'Ivoire : Rite de réparation et de la réouverture de la cathédrale sainte Anne de Gagnoa >>.
À vous lire, vous avez relayé une première publication sans évoquer les raisons de la fermeture de la cathédrale qui semblent être claires dans la seconde publication relative au rite de réparation de cet édifice religieux ce 30 juillet 2023. Et, vous précisez: <<profanée >> comme raison.
À Gagnoa, la cathédrale qui est notre Église mère n'a jamais été profanée. Vous voudriez chercher les causes du rite consécratoire du 30 juillet dernier ailleurs. Ne pas vous répondre c'est croire et confirmer que des Prêtres auteurs des hostilités du 21 juin, soutenus par des fidèles laïcs, ont vraiment profané non seulement le lieu saint, mais également l'endroit où pour la plupart, ces Prêtres ont reçu le pouvoir d'enseigner, de sanctifier et de gouverner par l'ordination sacerdotale. Pour rappel : << les hostilités se sont déroulées dans la cour de la cathédrale et non, en son sein >>.
Nous vous informons que tous rivalisent de respect et demeurent conscients de l'esprit de sainteté qui habite ce lieu. C'est pourquoi, ils ont brillé de leur absence pour éviter de s'inscrire en faux et cautionner le mensonge orchestré qui a conduit à la cérémonie consécratoire de la cathédrale ce 30 juillet.
Votre regard journalistique a mentionné la présence des fidèles dans votre article et non, des Prêtres.
Mais pourquoi? ...
À travers une question ouverte, pour notre part, vous trouverez les causes pour informer la communauté nationale et internationale. Malheureusement cela a manqué à votre vigilance pour une meilleure collecte d'informations.
Nous sommes qu'au début des hostilités. Et nous vous recommandons vivement pour authentifier votre publication future d'enquêter, tant auprès des Prêtres que des fidèles laïcs.
Nous avons été heureux de constater entre vos lignes qu'en prélude à cette messe qui a marqué le rite de réparation et de la réouverture, plusieurs Thèmes ont été débattus. À savoir: << le Pardon et la réconciliation >> Par le Père Alain Kouadio, << l'organisation de l'église >> par le Père Désiré ladé.
Pour ne citer que ces deux Thèmes. Notre souhait qu'ils prennent en compte la situation des Prêtres en crise financière. Peut-on écouter un enseignement avec un ventre creux lorsque les comptes de certaines paroisses sont fermés? Où trouver l'argent pour répondre à la sollicitation du Père Archevêque?
La vraie réconciliation ce n'est pas de la littérature, mais la re-ouverture des comptes fermés des Paroisses pour redonner plus de joie aux fonctionnaires de nos sanctuaires.
La grande joie qui nous anime, c'est l'ordre donné pour la reprise des activités au sein de la cathédrale.
Mais, s'il est vrai que l'autel est consacré par le << crème >> et non, par le << saint chrême>>, selon vos propos, cela constitue une autre urgence de consécration.
S'il est vrai que l'encens a brûlé sur cet autel pour que les prières du peuple remontent à Dieu, ces prières ne peuvent être que les cris de souffrances et des humiliations subies par les Prêtres et certains fidèles laïcs de l'enseignement catholique qui seront attendus par Dieu.
Nos espoirs de l'heure le souhait d'un bon PASTEUR, d'un bon BERGER. À bientôt.
Père Rémy Montini DAGO, Prêtre de l'Archidiocèse de Gagnoa.
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