Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo : « Je ne crois pas que l'on aille faire la prison pour devenir plus fort », ce qu'elle dit de Soul To Soul
Simone Gbagbo et Blé Goudé samedi à la dédicace de son livre (DR)
« Je ne crois pas que l’on aille faire la prison pour devenir plus fort. Je peux par contre dire que la prison m’a rendue plus forte. C’est une conséquence et non un objectif. C’est pourquoi on dit de ne pas faire d’un adversaire, un martyr. La seule solution pour que le corps, l’âme et l’esprit soient sauvés, c’est le pardon. La Côte d’Ivoire, elle-même, a besoin de placer le pardon au centre de toutes ses actions. Si nous ne réalisons pas véritablement et correctement le pardon, notre pays va exploser et nous échapper », a lâché Simone Ehivet Gbagbo, le samedi 15 juillet 2023, à l’occasion de la dédicace officielle de son livre : « Du sous-sol de la République à la restauration ».
L’occasion était belle pour donner des détails sur son arrestation et ses conditions de détention, sept années durant, à Odienné puis à l’école de la gendarmerie d’Abidjan.
Elle a d’abord expliqué que pendant les bombardements, elle était, avec le Président Gbagbo et toutes les autres personnes, refugiée au deuxième sous-sol de la résidence, dans l’espace réservé à la tuyauterie.
A l’hôtel du Golf, a-t-elle poursuivi, il y avait environ 400 personnes détenues. Elle a donc dû négocier avec Soul To Soul qui rapportait tout à ses supérieurs.
Et, au bout de quelques jours, un accord a été obtenu pour le personnel de maison et autres chauffeurs puissent rentrer chez eux.
Cependant, elle n’a rien su du départ de ses propres enfants. « Grâce à Soul To Soul, qui m’a tendu un téléphone pour me passer mes enfants, j’ai su qu’ils se trouvaient au Ghana », a révélé l’ancienne première Dame De Côte d’Ivoire.
Donatien Kautcha, Abidjan
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