Côte d'Ivoire : Avant la CAN2023 à Abidjan, le syndicat Synaculture veut mener son ultime « bataille de Kirina » pour la réhabilitation du travailleur de la Culture
le syndicat Synaculture devant la presse au Plateau (Ph KOACI)
Les travailleurs de la culture ont plusieurs griefs. D’abord, ils souhaitent qu’on leur octroie une prime pour leur permettre de mieux travailler.
Hier jeudi 13 juillet 2023, au Plateau, comme sur place constaté par KOACI, le syndicat national des agents de la culture (Synaculture) a animé une conférence de presse pour poser les problèmes auxquels les travailleurs de la culture sont confrontés.
Ange Martial Nohonain dit « général Zozagne », secrétaire général de la Synaculture a rappelé que les agents de la culture font face à un traitement salarial indécent et qu’ils ont les plus bas salaires de la Fonction Publique ivoirienne.
Dénonçant qu’aucune prime, ni indemnités spécifiques, encore moins une mesure compensatoire pour les nombreuses heures supplémentaires qu'ils fournissent et pour les horaires atypiques de travail, ne sont reconnus aux travailleurs de la culture, le premier responsable de la Synaculture a fait savoir que son syndicat va entamer l’ultime combat qu’il a dénommé la « bataille de Kirina » pour que les travailleurs de la culture aient leurs conditions de travail améliorées.
Pour Ange Martial Nohonain et ses camarades, avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) où les agents de la culture seront encore en première ligne le ventre affamé, il faudra que les autorités compétentes statuent sur leur cas.
« C’est pourquoi nous avons décidé d’entamer « notre bataille de Kirina », l’ultime bataille pour la réhabilitation du travailleur de la Culture en Côte d’Ivoire », a conclu Ange Martial Nohonain lors de ce rendez-vous avec la presse.
Jean Chrésus, Abidjan
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