Côte d'Ivoire : Le NDI et l'ONU-Femmes déplorent la représentation féminine au sein des instances de décision politique
Les élections municipales et régionales du 2 septembre 2023 approchent à grands pas, suscitant des débats sur la représentativité des femmes au sein des instances de décision politique.
Malheureusement, malgré les avancées réalisées en matière de parité ces dernières années, la faible représentation des femmes parmi les cadres politiques désignés pour la conduite des listes des partis politiques reste une réalité préoccupante.
Cette situation soulève des questions essentielles sur l'égalité des genres dans l'exercice du pouvoir et la nécessité d'agir pour une représentation plus équilibrée.
À cet effet, pour porter un regard sur la question de la représentativité des femmes à ces différentes élections, l'Institut National Démocratique (NDI) et l'ONU-Femmes, ont tenu un panel, à Abidjan-Cocody.
Cette rencontre a eu pour thème « Élections municipales et régionales de 2023 : la faible représentation des femmes parmi les cadres politiques désignés pour la conduite des listes des partis politiques : leçon, défis et perspectives ».
L'objectif de cette rencontre était de susciter une réflexion autour de cette réalité qui s'apparente à une forme de discrimination sur la scène politique.
Malgré les efforts déployés pour promouvoir la participation politique des femmes, notamment l'adoption de la loi sur le quota de 30 % de femme lors des élections, il est déplorable de constater que la représentation féminine au sein des instances de décision politique reste encore largement insuffisante.
Dans le contexte des élections municipales et régionales prochaines, les partis politiques ont le devoir de composer des listes équilibrées et inclusives, garantissant une représentation significative des femmes.
« Aujourd'hui, il y a la loi, la constitution de novembre 2016 qui en son article 36 fait la promotion justement de la représentativité des femmes à au moins 30 % dans les assemblées élues. Ensuite, il y a eu le décret et le Code électoral qui justement recommande des sanctions à l'encontre des parties politiques qui ne respecteraient pas cette disposition-là, c'est-à-dire au moins 30 % de candidature féminine et donc nous avons ensemble dit qu'il fallait prendre des dispositions pour que la CEI qu'il a déjà annoncé puis effectivement respecter cette disposition » a déclaré Agnès Monnet, présidente de Women Caucus For Lobbying-Côte d'Ivoire.
Cependant, les statistiques actuelles montrent que les femmes sont sous-représentées dans les postes clés de conduite des listes.
La sous-représentation des femmes dans les instances de décision politique a des conséquences néfastes sur la société dans son ensemble. Tout d'abord, cela perpétue les stéréotypes de genre et renforce les inégalités existantes. Les femmes ont des préoccupations et des perspectives différentes de celles des hommes, et leur absence dans les postes de décision politique limite la diversité des idées et des approches.
En outre, une représentation inéquitable des femmes en politique entrave la réalisation des objectifs de développement durable, notamment en matière d'égalité des genres. Les politiques et les décisions prises par les instances de décision politique doivent tenir compte des besoins et des droits des femmes, et cela ne peut être pleinement réalisé que si les femmes sont présentes à ces postes clés.
« Le NDI en tant que programme développement, nous œuvrons sur des aspects programmatiques de développement pour faire en sorte que le dividende démographique que constituent les femmes et que celle des hommes ensemble se complètent pour un développement harmonieux, voilà pourquoi nous promouvons la participation politique des femmes. Faire en sorte que les femmes soient représentées, qu'elles participent au développement du pays », a indiqué M. François Traoré, directeur résident du NDI Côte d'Ivoire.
Il est vivement recommandé que les partis politiques prennent des mesures concrètes pour remédier à cette sous-représentation. Tout d'abord, les partis doivent adopter des quotas de genre contraignants lors de la constitution de leurs listes électorales. Les quotas peuvent aider à corriger les déséquilibres existants et à garantir une meilleure représentation des femmes.
En outre, il est essentiel de promouvoir l'éducation politique et le leadership chez les femmes dès le plus jeune âge. Des programmes de mentorat et de formation spécifiquement conçus pour encourager la participation politique des femmes sont nécessaires. Il est également crucial de mettre en place des mécanismes de soutien et de financement pour les femmes, candidates afin de surmonter les obstacles financiers qui peuvent entraver leur engagement politique.
Rappelons que les élections municipales et régionales du 02 septembre prochain seront une occasion de réfléchir sur la représentativité des femmes dans les instances de décision politique.
Jean Chrésus, Abidjan
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Cela ne date pas d'aujourd'hui. Le Dieu-religieux est de sexe masculin. Voila pourquoi il n'y a pas de femmes IMAMS et PAPES...... ?????>>>> La bataille doit commencer d'abord á ces deux niveaux religieux.... Voilá pourquoi moi @SRIKAH , je cherche depuis ma naissance ,a connaitre(voir) "Dieu" pour le traduire en justice pour sa partialité' , mais je ne sais pas oú il se trouver.......
Les FEMMES crient partout dans ce monde qu'elles veulent PLUS se faire voir(représenter) dans des organes politiques... et pourtant ells sont sauvagement releguées sur le banc de l'esclavagiste dans les instances supremes de la plupart de nos religions qui nous dirigent...
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