Burkina Faso : Vols et braquages, des membres de trois gangs dont une femme mis aux arrêts
Vue de quelques présumés malfrats et leur butin (Ph)
Dans la cadre de la lutte contre l'insécurité dan la ville de Ouagadougou, la police nationale à démantelé trois gangs de présumés malfrats et mis aux arrêts leurs membres, composés d'une dizaine de personnes dont une femme.
En effet, ces présumés malfrats appartenant à trois réseaux distincts, agissaient en bande organisée à l’intérieur de la ville de Ouagadougou.
Ils perturbaient la quiétude des citoyens de plusieurs quartiers, notamment Somgandé, Toudbwéogo, Nioko II, Tanghin, Polesgo et Toukin, à travers des cambriolages et des vols à main armée.
Relativement à leur mode opératoire, le premier groupe, s’étant spécialisé dans les agressions avec des armes blanches, notamment des couteaux, procédait dans la journée au repérage des domiciles ou lieux de commerce et d’autres endroits propices tels les espaces verts et les abords de certaines voies non ou mal éclairées.
Une fois la nuit tombée, les membres se réunissaient, généralement entre 22 heures et minuit, en un lieu où le rôle de chacun était défini.
A l’aide de leurs armes, ils tenaient en respect leurs victimes en les dépouillant de tous leurs biens et n’hésitaient pas à faire usage de leurs couteaux en cas de refus. Et après chaque opération, le butin obtenu était partagé systématiquement.
Les membres du second groupe, se déplaçaient généralement à moto en binôme et identifiaient également les lieux de leur forfait dans la journée.
Une fois sur place, dans la nuit entre 20 heures et 21 heures, pendant qu’un faisait le guet pour assurer la sécurité, l’autre s’introduisait par effraction ou par escalade dans les domiciles. Ils tenaient en respect leurs victimes et les dépossédaient de leurs biens avant de disparaitre. L’argent volé était reparti entre eux et le matériel écoulé les jours suivants.
Les membres du troisième groupe, quant à eux, évoluant également en binôme, sillonnaient les artères de la ville à l’aide d’une motocyclette, la nuit à partir de 21 heures jusqu’au petit matin. Armés d’un pistolet automatique, ils immobilisaient leurs victimes en retirant leurs engins ou téléphones portables. Ils n’hésitaient pas à abattre celles qui tentaient de résister ou de se défendre.
Selon la police, c'est grâce à la collaboration des populations, que les investigations menées par le Commissariat de l’Arrondissement n°04 ont permis de démanteler l’ensemble des trois réseaux et de saisir plusieurs objets, notamment des armes à feu, des munitions, des armes blanches, des motos et plus d’une centaine de téléphones portables.
Boa, Ouagadougou
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