Madagascar : Polémique autour de la nationalité « française » du Président Rajaoelina
Le Président malgache Andry Rajaoelina est menacé par une procédure de destitution, l'opposition lui reprochant sa nationalité française exige son départ.
En effet, la naturalisation française du chef de l'État par un décret signé par le premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve est intervenue le 19 novembre 2014.
Le chef de l'État malgache se serait vu accordée cette nationalité en échange de son retrait de la scène politique en 2013.
Quatre ans après le coup d’État qui lui avait permis d’accéder à la tête de Madagascar, cela devait permettre au pays de tourner la page du régime de la transition.
Au regard de la loi, les Malgaches peuvent avoir la double nationalité, y compris le chef d'État, la seule condition, c'est de l'avoir de naissance, par filiation.
Seulement, le cas du chef de l'État soulève de nombreuses questions sur sa légitimité, d'autant plus qu'une fois que vous êtes majeur, si vous demandez une autre nationalité, vous perdez votre nationalité malgache.
Selon l'article 42, « perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ».
Un candidat qui prétend donc à la présidence doit être de nationalité malgache.
Les documents concernant la nationalité française du chef de l'Etat ont été divulgués sur les réseaux sociaux, à un peu plus de six mois de la prochaine présidentielle.
L'opposition exige sa démission.
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