La Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), qui regroupe sept pays, a décidé de proroger jusqu'en septembre le mandat de la force militaire régionale déployée pour réduire la violence dans l'est de la République démocratique du Congo.

En dépit des critiques émises par Kinshasa, la force de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) restera encore dans le pays.

Lors d'un sommet organisé au Burundi, les sept pays de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) ont annoncé avoir prolongé jusqu'à septembre le mandat de leur force militaire mise sur pied pour tenter de répondre à la crise dans l'est de la RDC.

"Les pays ont convenu de maintenir les troupes au moins jusqu'au 8 septembre, pour consolider les "progrès" faits sur le terrain, indique un communiqué de l'organisation.

"Le sommet a de nouveau appelé toutes les parties à désamorcer les tensions et à utiliser les mécanismes régionaux, continentaux et internationaux en place pour résoudre tous les conflits et aller vers la paix dans l'est de la RDC", souligne le texte.

Cette force composée de soldats kényans, ougandais, burundais et sud-soudanais, a été déployée depuis novembre 2022 en réponse à une avancée des rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars") dans cette région en proie aux groupes armés depuis près de trente ans.

Depuis la Chine où il effectuait sa première visite, Félix Tshisekedi avait fortement critiqué l'action de la force de l'EAC qu'il accusait d'être en complicité avec la rébellion du M23 dans l'est. Le chef de l'Etat a en revanche épargné le contingent burundais.