Côte d'Ivoire : « Affaire de terres sans maitre » décriée par le PDCI et le PPA-CI, Adjoumani apporte des clarifications
Adjoumani lundi à Abidjan au lancement de la pré-campagne d’Anne Ouloto (Ph)
Le mercredi 03 mai dernier, le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, adopté un décret « définissant la procédure de constatation des terres sans maître du domaine foncier rural.
Ce décret définit une procédure simplifiée et souple adaptée à la constatation du défaut de maître sur les différents types de terres pouvant être considérées comme sans maître.
Le document précise à cet effet, la notion de terres sans maitre, à savoir les terres du domaine foncier rural coutumier qui n’ont pas fait l’objet d’un certificat foncier, y compris les terres concédées sur lesquelles les droits n’ont pas été consolidés.
Il détermine, en outre, pour chaque type de terre réputée sans maître, une procédure pour constater le défaut de maître et déclarer la terre concernée sans maître.
La procédure est déclenchée à l’initiative de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) chargée d’identifier sur l’étendue du territoire national, les terres sans maître du domaine foncier rural coutumier ».
Un décret rejeté par l’opposition significative composée du Parti des peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) et du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Ces derniers exigent le retrait pur et simple dudit décret. Selon le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kobenan Kouassi, l’objectif du gouvernement n’a jamais été d’exproprier qui que ce soit de ses droits coutumiers.
Selon M. Adjoumani, jusqu’à la promulgation de la loi N° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural, la gestion de ce domaine en Côte d’Ivoire était régie essentiellement par des dispositions héritées de l’époque coloniale.
« L’adoption de cette loi constitue une étape qui mérite d’être saluée à sa juste valeur car de nombreux pays ayant également hérité de textes coloniaux essaient depuis des décennies de légiférer dans ce domaine sans y parvenir », a expliqué le Ministre mardi au cours d’une conférence de presse et de rappeler que, l’article 18 de la loi qui définit la mise en valeur des terres rurales n’a jamais subi de modification. Il est le même.
A l’en croire, les réformes engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire, l’on enregistre aujourd’hui 5.160 villages qui ont été délimités, 23 778 certificats fonciers délivrés, plus de 11 modèles de contrats agraires élaborés et 6257 contrats agraires conclus.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Je cite : « Affaire de terres sans maitre » décriée par le PDCI et le PPA-CI, Adjoumani apporte des clarifications. -J'ai lu l'article, et je ne voit pas la "clarification" apportée par Adjoumani. -Vous avez déclenché une rébellion qui a fait des milliers de morts et de réfugiés sans jamais donner une estimation des victimes de façon précise, plus d'une décennie après. On répète inlassablement "plus de 3000 morts" sans jamais donner une limite supérieure à ces 3000 morts. -Un décompte sérieux voudrait qu'on nous donne une fourchette du nombre de morts. Si certains pensent qu'ils ne sont pas responsables des morts en CIV de 2002 à 2011, pourquoi ont-ils HONTE de donner le vrai chiffre des victimes ??? -Après le dépeuplement délibéré de certaines régions de la CIV,..., c'est maintenant la récupération frauduleuse de territoires ayant subi le nettoyage ethnique de Dramane. -Depuis quand des terres peuvent être SANS MAITRE sur un territoire sur d'un pays ??? -Certains réfugiés ivoiriens sont encore dans les pays de la sous région et ne sont pas encore rentrés... merde alors !!
Ceux qui font de la "réconciliation" leur PROGRAMME politique, ... qu'ils disent à Dramane d'arrêter ce processus d'expropriation habillé en "délimitations" de villages.
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