Michel Gbagbo ici à Yopougon (Ph KOACI)

Candidat du PPA-CI pour les municipales à Yopougon, Michel Gbagbo y affrontera le candidat du Parti présidentiel Adama Bictogo et celui du PDCI, Dia Houphouët (en cas d’une absence d’alliance Ndlr).

Michel Gbagbo, candidat du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour les élections municipales du 2 septembre 2023 à Yopougon, était dans la plus grande commune du Pays à une rencontre avec les militants du Parti de Gbagbo ce week-end dans le cadre des préparatifs du scrutin municipal de septembre prochain.

Le candidat Michel Gbagbo entend arracher la mairie de Yopougon au Parti présidentiel, le RHDP, à la tête de cette commune depuis 13 ans.

Michel Gbagbo explique ce challenge par le fait que cette responsabilité, qui engage sa formation politique, est historique.

Pour lui, «il s’agit d’arracher Yopougon, le bastion du président Laurent Gbagbo à ceux qui l’ont acquis par la violence, la tricherie, la fraude, à ceux qui ont braqué Yopougon. Une responsabilité historique 13 ans après le coup d’Etat de la coalition internationale contre le président Laurent et sa déportation à la Haye. Une responsabilité historique 10 ans après l’absence de ses camarades de lutte ».

Selon Michel Gbagbo, cette responsabilité pour son parti de reconquérir Yopougon est historique au regard de la posture de combat de leur leader Laurent Gbagbo, gardé dans les liens de la détention pendant 10 ans.

« Il y a une responsabilité historique parce que le leader a triomphé de l’ensemble des complots de la communauté internationale. Camarade, au nom de la Côte d’Ivoire, je sais à quel point vous êtes prêts à répondre à cet énorme défi. », a indiqué Michel Gbagbo.

Enfin, Michel Gbagbo a lancé un appel aux populations de Yopougon pour une mobilisation pour donner la victoire au PPA-CI.

« Nous nous retrouvons pour gagner et de ne pas sous-estimer la bassesse de nos adversaires. La Côte d’Ivoire nous appelle. Nous sommes là pour construire notre victoire et reprendre cette commune à ceux qui l’occupent par défaut. Nous sommes là pour la petite finale pour préparer la présidentielle de 2025. », a conclu Michel Gbagbo.

Jean Chrésus, Abidjan