Côte d'Ivoire : Lutte contre la vie chère, en pleine crise du coût de la data, le ministère du Commerce compte sur une application mobile pour alerter sur les pratiques des prix illicites
A la présentation de l'application lundi à Abidjan
Alors que les activités de Côte d'Ivoire métrologie sont étrangement à l'arrêt depuis deux ans en dépit des alertes sur les fraudes à grande échelle qui impactent sur la chereté de la vie, et en pleine polémique sur le cout exorbitant de la connexion internet mobile, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME a, lui, lancé hier l'application mobile de lutte contre la vie chère, dénommée, « Contrôle Citoyen ».
Depuis sa conception jusqu'à son opérationnalisation, la stratégie de lutte contre la vie chère, à travers ce dispositif digital qu'est l'application mobile, Contrôle Citoyen, a bénéficié de l'appui institutionnel, financier, matériel et de l'assistance en ressources humaines de la Présidence de la République et de la Primature.
Dans sa quête perpétuelle du bien-être des ménages, et en complément des actions d'envergure déjà menées, le Gouvernement a voulu épouser l'air du temps, l'ère du numérique, pour le déploiement de sa stratégie de lutte contre la vie chère.
Désormais, chaque citoyen, au travers de cette application mobile « Contrôle Citoyen », pourra être impliqué dans les efforts de lutte contre la vie chère.
« En agissant ainsi, nous offrons la possibilité à chacune et à chacun des habitants de notre pays, de prendre une part active dans la maîtrise de son pouvoir d'achat », a ajouté, le ministre.
L'application mobile « Contrôle Citoyen » se veut un instrument allant dans le sens de contribuer à décourager toute velléité inflationniste de la part de tout opérateur économique indélicat. Elle est donc un élément de dissuasion et de répression.
Selon Souleymane Diarassouba, ce nouveau dispositif d'alerte au service des consommateurs vient renforcer, en plus de la ligne verte 1343, et les autres canaux de communication, les supports opérationnels de la Brigade de Contrôle Rapide (BCR) chargé de la lutte contre la vie chère.
Il a à l'occasion instruit le Directeur général du Commerce Intérieur de prendre les dispositions pour le déploiement et l'opérationnalisation de la BCR dans chacune des 26 Directions Régionales de l'intérieur du pays.
L'application mobile que nous aurons en mains, à partir de ce jour, est l'une des matérialisations de cette volonté affirmée de nous encrer résolument dans la modernité. Les populations sont ainsi invitées à s'en approprier afin de défendre leurs droits et affirmer leur statut de consommateur averti. Grâce à cette application qui fait de chaque consommateur un citoyen contrôleur de prix, nous allons promouvoir l'émergence d'un mouvement consumériste au fait des bonnes pratiques commerciales à l'effet d'assurer plus de transparence dans les transactions », a conclu, le ministre du Commerce.
Le Gouvernement peut réglementer les prix des biens et services de première nécessité ou de grande consommation, après avis de la Commission de la Concurrence, en cas de hausses excessives de prix découlant d'une situation exceptionnelle de crise ou d'une situation de fonctionnement manifestement anormale du marché d'un bien ou d'un service.
Le Gouvernement peut également, sur la base des propositions issues des concertations entre l'État et les acteurs Économiques concernés, et après avis de la Commission de la Concurrence, procéder, par décret pris en Conseil des Ministres, à la fixation, au plafonnement, à l'homologation des marges des prix de biens et services.
Le Directeur général du Commerce interne, depuis le 09 mars 2022, la liste des produits réglementés est passé de quatre (04) à 21 catégories de produits. Cela s'explique par le fait qu'une hausse excessive et non contrôlée des prix des produits de première nécessité est susceptible de créer des troubles sociaux.
Selon le DG, il faut impliquer l'ensemble des populations dans la surveillance des marchés, supermarchés, supérettes et boutiques de quartiers et c'est à ce prix que le Gouvernement pourra atteindre les résultats escomptés, c'est-à-dire le respect des prix plafonnés, l'affichage des prix, le retrait des produits périmés et des produits prohibés ou contrefaits.
« Cette application permet à toute personne résidant sur le territoire national, d'alerter sur les pratiques de prix illicites, de dénoncer les cas de défaut d'affichage des prix et la mise en vente de produits périmés, donnant ainsi le gage de l'implication de chaque citoyen dans la surveillance du marché », a-t-il mentionné.
Outre le fait de la difficulté de plus de 80% de la population pour avoir un "smartphone", de plus connecté à internet (pour faire fonctionner l'application, ndlr) et la communication, en dépit de la bien suspecte mise à l'arrêt de l'entreprise sous convention avec l'Etat, en charge du contrôle des poids et quantités (Côte d'Ivoire Métrologie, ndlr), reste à savoir si cette application aura réellement un impact qui plus est, positif.
Wassimagnon
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C'est vrai que c'est bien paradoxal, pour ne pas dire bien suspect. Tu lances une appli alors que les gens n'ont pas de smartphone et pas de connexion et tu bloques l'entreprise en charge de vérifier si les quantités servies sont réellement les quantités payées, trop fort !
Tu paies dix litres d'essence, on t'en sert que 8, tu achètes un kilo de viande, on t'en sert que 800gr et j'en passe. Diarrassouba ferait mieux de nous dire pourquoi les activités de cote divoire métrologie ont été arretees plutôt que de blaguer avec du spectacle, écran de fumée.
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