Côte d'Ivoire : La FSA annonce que d'ici au 31 décembre, elle fera au minimum 100 milliards de FCFA d'intervention en faveur des entreprises nationales
Le Fonds de solidarité africain (FSA) en partenariat avec la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire et l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire a organisé un déjeuner d'affaires autour du thème "FSA, APBEF, CEGECI: financement des entreprises nationales".
Aly Guindo, Chef de la mission résidente du Fonds de solidarité africain (FSA) en Côte d'Ivoire, précédemment Directeur des opérations, le conférencier du jour a expliqué que l'Institution a été créée il y a environ 45 ans et a reçu pour mission de faciliter le financement des économies nationales.
La Côte d’Ivoire fait partie des Etats fondateurs et le FSA compte aujourd’hui 16 Etats qui sont membres et actionnaires. Selon Aly Guindo, il y a beaucoup d’entreprises qui sont soumises à des pesanteurs pour la satisfaction de leurs besoins de financement et FSA est là pour essayer de jouer le rôle de facilitateur sur divers produits pour le financement de ces entreprises.
«Certes, c’est maintenant que nous sommes en train de nous installer en Côte d’Ivoire mais, ça fait 45 ans que nous travaillons en faveur de la Côte d’Ivoire et au même titre que les autres Etats membres. L’installation qui est en cours se justifie par le potentiel du pays. Rien que sur le plan de la sous-région, la Côte d’Ivoire est la locomotive. Si on se réfère sur l’apport que le FSA a fait à ce jour, nous estimons que le Conseil d’administration du FSA a estimé que ce serait vraiment intéressant de se rapprocher de son champ d’action en Côte d’Ivoire », a expliqué, le Chef de la mission résidente du Fonds de solidarité africain en Côte d'Ivoire.
L’objectif du FSA est de travailler au quotidien aux côtés des banques et des entreprises de façon à ce que chacun puisse jouer son rôle de façon efficiente.
«Les banques sont soumises à des pesanteurs opérationnelles et réglementaires, le FSA a des outils pour atténuer ses limites et c’est dans ce cadre que nous sommes là. L’objectif complètement est qu’au minimum pour 2023, nous puissions faire 100 milliards d’interventions en faveur des entreprises nationales. D'ici au 31 décembre, l’objectif est de faire au minimum 100 milliards en faveur des entreprises nationales. Chaque 100 FCFA d’intervention permet de générer, au bout, trois fois plus. Ça veut dire qu’avec ces 100 milliards de garantie, nous allons permettre d’injecter dans l’économie nationale entre 200 et 300 milliards de FCFA », a conclu, Aly Guindo.
L'administrateur du FSA, Kobenan Tano, Directeur des affaires économiques régionales de la Côte d'Ivoire a rappelé le bilan des interventions de l'institution financière en faveur de l'économie ivoirienne qui est globalement positive.
«En effet, rien qu'en garantie financière, et a la date du 31 décembre 2022, le FSA a accordé aux banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire des garanties pour un montant total de 182 milliards de FCFA dont 34 milliards FCFA en 2022. Ce montant a permis de mobiliser des financements pour un montant total de 340 milliards de FCFA dont 34 milliards FCFA pour la seule année 2022, comprenant 64 milliards pour 2022 », a déclaré, Kobenan Tano.
Selon lui, ces résultats se renforceront sans doute grâce à un renforcement de la collaboration entre la FSA, l'APBEF et la CGECI.
Sanga Koné, représentant le Président de la CGECI a soutenu que la FSA s'affirme comme un catalyseur de financement ayant reçu comme attribution de faciliter le financement des entreprises nationales.
«Mieux, il disposerait de nombreux produits qui permettent d'atténuer l’impact des limites opérationnelles et règlementaires auxquelles nos demandes de financement sont soumises. Mieux, que nous et les établissements de crédits banques puissions-nous accorder sur l'utilisation efficiente des leviers pour la couverture idoine de nos besoins de financements. Nous aspirons tous à faire partie des champions nationaux », a conclu, M. Koné.
Jérôme Éhui, Président de l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI) a soutenu que les membres font face à plusieurs risques, notamment de conformité règlementaire et pouvant aboutir à des sanctions financières, risques de réputation et /ou, injonction de mise en conformité.
«Le FSA fait partie de ces partenaires stratégiques. Étant présent à nos côtés depuis plus de 4 décennies, l'Institution nous a affirmé qu'elle dispose d'une panoplie d'instruments opérationnels qui peuvent être d'un apport utile pour la menée de nos activités dans cet environnement troublé », a-t-il mentionné.
C'est pour prendre connaissance des produits et apports, permettre des échanges afin que chacun puisse avoir la réponse à ses propres préoccupations et aboutir au renforcement de la collaboration avec le FSA, notamment avec l'installation de la Mission de résidence à Abidjan que ce déjeuner d'affaires a été organisé aujourd'hui.
Wassimagnon
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