Côte d'Ivoire : Le Sessup, le syndicat des enseignants solidaires du supérieur privé appelle le président Alassane Ouattara au secours
Nous sommes dans un pays où le Président Alassane OUATTARA nous a toujours inculqué la recherche de l’excellence.
Mais, il se trouve que des matières capitales pour l’évaluation du niveau réel des candidats au BTS ont été supprimées par le Ministre DIAWARA Adama, peu importe pour lui, si les candidats admis au BTS 2021 et au BTS 2022 devraient l’être réellement ou pas s’ils étaient correctement évalués ;
Peu importe pour lui si ceux qui ont échoué seraient peut-être admis s’ils avaient composé dans toutes les matières requises.
Après que la situation du COVID-19 n'empêchait plus le cours normal des examens en Côte d'Ivoire, ces matières devraient être remises à la compositions du BTS.
Les candidats sont partiellement évalués avec le dangers de causer des désagréments considérables sur le marché de l'emploi.
Nous avons épuisé tous les recours de négociation possibles auprès du Ministre DIAWARA Adama. Même quand dans la négociation, la situation s'est mainte fois présentée comme preuve d'envoyer le véhicule formation et examens BTS droit dans le mur.
Nous savons que ces matières ont fait l’objet de plusieurs décennies d’études en France et dans bien d’autres pays expérimentés en ces formations, avant d’être copiées et pratiquées en CÔTE D’IVOIRE par ceux qui sont à l’origine du BTS dans notre très cher pays.
Sans la moindre étude préalable faite par le Ministre DIAWARA Adama ou par n’importe quelle institution légalement constituée, elles sont restées supprimées, même après l’année du COVID en CÔTE D’IVOIRE jusqu’à présent.
Si une reforme du BTS est en cours, les candidats au BTS devraient être entièrement évalués en 2021, en 2022, en 2023 et pour tous les autres examens du BTS à venir avant sa mise en application.
Nous ne voulons pas d’une gestion anarchique du Ministère de l’Enseignement Supérieur de notre très cher pays.
Nous avons malheureusement constaté que tout le monde se plaint dans les réseaux sociaux de pas mal de mesures catastrophiques du Ministre DIAWARA Adama mais en vain.
C’est pourquoi nous en faisons le rapport syndical au Président Alassane OUATTARA et sollicitons par la même occasion son secours.
Nous sommes très inquiets des graves conséquences des nombreuses suppressions anarchiques de matières et de toutes les compositions orales au BTS faites par le Ministre DIAWARA depuis plus de deux ans.
Comme exemples de pathologies formationnelles sciemment crééés par le Ministre DIAWARA Adama :
le candidat au BTS Gestion Commerciale qui compose à l’examen du BTS depuis que le Ministre DIAWARA Adama est aux affaires, n’est pas évalué en comptabilité et en droit.
Il obtient le BTS avec le doute sur le moindre minimum concernant ses acquis pour ces deux matières.
Ce candidat admis ne sait pas calculer le coût de revient analytique du produit qu’il vend et peu risquer de fixer des prix de vente inférieurs à ceux du coût de revient et met l’entreprise en situation de dumping face à sa concurrence.
Non seulement l’entreprise perd en valeur ajoutée et pourrait se retrouver au Tribunal face à sa concurrence toujours par la faute de la persistance du Ministre DIAWARA Adama à ne pas m’écouter et à supprimer les matières qui pourraient prévenir ce type de situation.
Encore si le candidat admis était évalué à l’oral de TVN comme avant, il aurait l’aptitude de savoir qu’il y a au moins un prix plancher à ne pas aller en dessous. Cette composition aurait pu rattraper un stricte minimum. Mais le Ministre l’a également supprimée.
En plus, nous savons que dans la pratique de la relation commerciale moderne, personne ne trouverait le produit qu’il recherche en magasin libre-service si au moins un commercial n’a pas eu au moins un échange oral avec le distributeur pour l’y rendre disponible. C’est composition orale de TVN a été sans étude préalable, supprimée par le Ministre DIAWARA.
Le candidat en BTS finances-comptabilité et Gestion des Entreprises n’est pas évalué en Droit des Affaires et du Travail au BTS. Sous le Ministre DIAWARA on a maintenant de potentiels comptables admis au BTS, qui pourraient ne pas être aptes à faire respecter aux entreprises qui les emploient, les règles de droits qui régissent la pratique du poste qu’ils occuperont. Dans ce cas les entreprises pourraient se retrouver dans de graves litiges avec les impôts et les autres acteurs de son micro-environnement.
Ce type de cas se présente dans presque toutes les 36 filières de BTS depuis la gouvernance du Ministre DIAWARA Adama. Pourquoi prendre des décisions visant à créer sciemment des lacunes aux diplômés du BTS contre les attentes de plus en plus exigeantes des entreprises nationales et des multinationales.
Par le refus du Ministre DIAWARA Adama de prendre en compte les conséquences désastreuses de ses décisions que nous ne cessons de lui mettre sur la table, il met sur le marché de l’emploi de potentiels diplômés susceptibles de faire perdre aux entreprises des valeurs ajoutées attendues et c’est l’ensemble du PIB de la CÔTE D’IVOIRE qui pourrait régresser à l’avenir.
La situation de nos plaintes régulières est telle qu’on nous a écarté des activités du BTS depuis plus de deux ans.
SUR LE PLAN DE LA PAGAILLE SCIEMMENT IMPOSEE AUX ENSEIGNANTS AU BTS SUR LE PLAN DE L’ORGANISATION DE CET EXAMEN
Toutes les réunions faites avec le Ministre DIAWARA Adama, n’ont abouti à absolument rien du tout.
Tous les ordres que le Ministre a donné publiquement à la DEXCO sur la publication des listes des participants aux différents secrétariats du BTS n’ont jamais été respectés par cette administration. Et sans la moindre sanction ni la moindre mesure prise pour l’application des mesures du Ministre.
Au point qu’on se demande parfois si dans la hiérarchie, la DEXCO est -elle au-dessus de l’autorité du Ministre de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Il y a de très nombreuses personnes prises par la DEXCO comme membre de jury de soutenance au BTS qui ne savent rien des domaines professionnels des filières qui leurs sont confiées et ne savent réellement quelles questions professionnelles poser aux candidats.
Les choix fais par la DEXCO le sont avec la caution du Ministre qui a une fois dit devant eux et nous qu’il a nommé les dirigeants de la DEXCO et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
Au Ministère de l’Education Nationale, le BAC et le BEPC sont organisés par les enseignants des lycées et collèges dans les secrétariats. Pour le CEPE, ce sont les instituteurs. Et tout se passe très bien.
Il peut facilement avoir des cas de fraude dans tout examen organisé au monde. Mais lorsque l’examen est confié aux formateurs de la filière, ils se surveillent, se conseillent et luttent ensemble dans le même sens pour la dignité de l’organisation de cet examen et donc de leur corporation. Dans la pratique nous pensons que c’est ce qui a toujours été l’excellente vision du Ministère de l’Education Nationale.
Pourquoi pour le BTS on nous impose toujours n’importe qui dans les secrétariats du BTS et les enseignants qui forment dans le BTS sont minoritaires en plus au profit d’instituteurs et de personnes qui ne sont même pas dans le système éducatif.
On a souvent croisé par le passé des vendeurs ambulants de marché, des domestiques et des étudiants dans les secrétariats.
Quand on se plaint, certains trouvent à dire que les enseignants du BTS ne sont pas fiables.
S’ils ne sont pas fiables pour évaluer ceux qu’ils ont formés pourquoi ces instituteurs, ces domestiques et autres ne viennent pas former et évaluer les étudiants en BTS en classe ?
Il y a eu 131 secrétariats l’année passée, il devrait avoir 1 310 enseignants qui forment dans des classes de BTS dans ces secrétariats, en raison de 10 membres par secrétariat. Au lieu de cela on a plus des 2/3 qui ne respectent pas le manuel de procédure qu’ils ont eu même fait toujours dans leur vision d’écarter les enseignants formateurs en filières du BTS.
Pour justifier des dépenses, ils prennent des instituteurs pour surveiller dans les salles de composition du BTS et qui sont rémunérés à 5000 FCFA par jour. Alors que les enseignants qui forment dans le BTS ne sont pas rémunérés pour le même service qu’ils font à côté de ces instituteurs.
Il y a tellement d’injustices dans l’Enseignement Supérieur que nous ne voyons pas, en dehors du Président Alassane OUATTARA, qui d’autre peut mettre fin au comportement de la DEXCO et du Ministre DIAWARA Adama qui les soutient.
C’est pourquoi, nous sollicitons une audience avec le Président Alassane OUATTARA pour lui mettre tout sur la table et lui expliquer bien d’autres choses que nous ne pouvons publier.
Au secours Excellence Monsieur le Président de la République ; au secours pour nous et pour notre corporation que nous défendons.
Donatien Kautcha, Abidjan
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