Côte d'Ivoire : Elections locales de 2023, Simone Gbagbo plaide pour un report et l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition pour des élections justes et transparentes
Simone Gbagbo à Bouaké (Ph KOACI)
Les 29 et 30 avril 2023, le Mouvement des Générations Capables (MGC), Parti de Simone Gbagbo a organisé sa fête « des libertés » à Bouaké.
Au cours de ces deux jours de festivités, l’ancienne première dame a décliné la vision de sa formation politique pour la Côte d’Ivoire.
Simone Gbagbo n’a pas manqué de se prononcer sur les élections locales du 2 septembre 2023. Elle a justifié sa présence à Bouaké par le fait d’être venue pour adresser un message de paix à toutes les populations qui y vivent.
Pour Simone Gbagbo, « il est impérieux que ses frères vivent dans le respect et dans la considération de leurs tuteurs, des lois, des us et coutumes ».
La présidente du MGC a dénoncé la transhumance électorale, l’orpaillage clandestin, l’appropriation des terres des autochtones par la violence et le djihadisme.
Elle n’a pas manqué de signifier que la réconciliation suppose de régler tous les points de désaccord et de mésentente et ensuite, entre les Ivoiriens et ceux venus des pays limitrophes qui ont pris fait et cause pour un camp durant la rébellion de 2002.
« En ma double qualité de haut responsable du FPI, parti au pouvoir d’alors et Première dame au moment des faits, je tiens encore une fois à demander pardon à toute la nation, à tous ceux qui ont perdu des parents, qui ont perdu leurs emplois, qui ont été contraints à l’exil interne ou externe. J’accorde aussi mon pardon à tous ceux qui ont causé du tort à la nation, à ma personne, à mes proches, à ma famille politique. J’exhorte tous les responsables politiques de la Côte d’Ivoire à me suivre dans cet exercice, de demander pardon et d’accepter le pardon des autres dans l’intérêt supérieur de notre pays », a rappelé Simone Gbagbo.
Enfin, Simone Gbagbo a demandé au Gouvernement de reporter les élections locales de 2023 et d’ouvrir des discussions avec l’opposition.
« Je demande formellement au gouvernement de reporter les élections prévues et d’ouvrir des discussions franches et inclusives avec l’opposition et les forces vives de la nation en vue de trouver des solutions consensuelles pour des élections justes et transparentes », a plaidé l’ex-première dame.
Jean Chrésus, Abidjan
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