Cameroun : Développement local, des populations s'inquiètent du retard, Ketcha Courtès signe des "contrats de ville"
Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du développement urbain (Ph)
Prévue par la constitution du 18 janvier 1996, la décentralisation est une réalité au Cameroun.
Le code général des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), du 24 décembre 2019, a procédé à des transferts de compétences en matière de développement local.
Il prévoit que les CTD disposent des ressources propres, mais aussi, bénéficient des dotations provenant de l'État et des entités publiques et privées.
Plus encore, le ministère de la décentralisation et du développement local (Minddevel), octroie des crédits de 100 millions Fcfa par an aux CTD, mais ce n'est toujours pas le grand décollage annoncé tambours battants. Et des citoyens s'inquiètent des retards pris par l'envol du développement local.
Officiellement, c'est dans le souci d'accélérer le processus, que Célestine Ketcha Courtès, la ministre de l'Habitat et du développement urbain (Minhdu), a signé ce mardi, des "Contrats de ville" avec les communes de Belel (Adamaoua), Foumban (Ouest) et Mouanko (Littoral).
Selon Ketcha Courtès, il s'agit de "susciter" des financements additionnels à ceux déjà envisagés dans le programme cadre d'investissements prévus aux contrats de ville des dites communes.
"Ces communes ont accepté de changer de paradigmes c'est à dire, partir des projets sur 10 ans, pour voir ce que seront leurs villes dans 5 ou 6 ans et sortir des financements par à-coups", a déclaré Ketcha Courtès.
Et, d'ajouter s'agissant du décret de 2022 fixant le régime général des "contrats plans" et "contrats de ville", entre l'Etat et les Collectivités, que le PM, a donné un "encrage institutionnel" et "réglementaire", à l'accompagnement de l'État et de ses partenaires aux CTD.
Pour Tomaino Ndam Njoya maire Udc de la ville de Foumban, la signature de ces "contrats de ville", pose les jalons d'une "bonne planification", et ouvre la voie à la "bonne gouvernance".
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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