Evariste Meambly

Evariste Meambly, cadre et membre du bureau politique du Rassemblement pour la démocratie et la paix (RHDP), a depuis Nantes en France où il séjourne, lancé un message aux cadres de la région du Guemon, à l'ouest de la Côte d'Ivoire.

Dans le cadre des prochaines élections régionales et municipales de 2023, Evariste Méambly a lancé un appel à l’union de tous les cadres et élus du Guemon.

L'homme d'affaire qui se positionne comme le candidat au Conseil régional du Guémon pour le RHDP a appelé le président du conseil régional sortant, Serey Doh (RHDP, ndlr), à le rejoindre pour une victoire éclatante du parti aux futures élections régionales et municipales.

« Notre seul ennemi commun, c’est l’insécurité, le manque d’infrastructures, le chômage des jeunes, une jeunesse en décrochage scolaire désorientée et désemparée », a déclaré Evariste Meambly, hier mercredi 29 mars 2023, depuis Nantes.

Ancien député et président de Région sous les couleurs de son parti Rassemblement pour le peuple, Evariste Méambly avait perdu face aux RHDP aux dernières régionales avant de rejoindre, en 2018, le parti de Ouattara. Comble du sort, il sera battu sous les couleurs du RHDP par un indépendant sans moyens, mais proche de Gbagbo, aux dernières législatives.

Membre du conseil politique du parti au pouvoir, l'homme d'affaire avait annoncé se mettre en retrait de la politique pour se consacrer à des études reprises dans une école tunisienne (CVPT, ndlr) mais au constat, le virus de la politique l'a rattrapé.

Dépourvu de poste alors qu'il n'attendait que ça après la présidentielle de 2020, il s'était depuis lors lancé dans une lutte frontale contre Serey Doh, celui qui, malgré les multiples casseroles et l'éphémère poste de ministre qui lui sera offert au sortir de la présidentielle, jouerait mieux le jeu du système. Plus stable que "l'indomptable" Méambly mais moins efficace sur le terrain, selon nos informations, le RHDP pourrait opter pour un duo Méambly-Serey Doh. Reste à savoir si ce choix serait l'occasion pour les deux de se réconcilier.

À suivre...

Jean Chresus, Abidjan