L’ouverture du panel ce lundi (DR) 

En novembre 2012, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars, Journée Internationale des Forêts. 

Cette journée est l’occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance vitale des différents services ecosystemiques qu’elle fournit à l’humanité. 

Les pays sont invités à engager des efforts aux niveaux national et international afin d’organiser des activités autour de la protection, la conservation, le développement et l’utilisation durable des forêts.

Le Ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba a indiqué que les travaux viennent de contribuer de façon exceptionnelle au succès de cette activité de sensibilisation de sauvegarde du patrimoine forestier. 

« Ce panel qui vient de prendre fin marque le départ d'une série d'activités que nous allons engager dans le cadre de la politique nationale de reboisement durant toute l'année 2023. Et je ne doute pas que les conclusions de ce panel de haut niveau comme vous l'avez démontré nous servira aussi de boussole dans l'atteinte de nos objectifs en matière de reconstitution du couvert forestier. Nous sommes tous concernés par le thème de cette Journée Internationale des Forêts édition 2023 », a-t-il indiqué.

Selon lui, il s'agit d'un thème qui interpelle l'ensemble des couches socioprofessionnelles ainsi que chaque personne physique et morale sur la dégradation avancée de notre écosystème. 

« En effet, les indicateurs de la destruction de la forêt et des conséquences qui en découlent sont de plus en plus visibles; il s'agit de la pollution avérée de l'air, des eaux et des sols, de la perte des ressources en eau, de la réduction du patrimoine forestier et de la biodiversité et du changement climatique », a-t-il poursuivi.

Au sortir de ce panel, et selon le Ministre, est important de retenir que créer aujourd'hui sa forêt, c'est garantir pour ses enfants et ses petits-enfants l'oxygène nécessaire pour leur survie et leur vie. 

« C'est préserver sa communauté de l'avancée du désert. Et c'est surtout, séquestrer l'oxyde de carbone et ces gaz à effet de serre facteur de destruction de la couche d'ozone et facteur de réchauffement de notre planète », a-t-il conclu.

Donatien Kautcha, Abidjan