Côte d'Ivoire : Enseignement supérieur Privé, Une union syndicale déterminée à faire changer les choses, son appel au Ministre Diawara
La situation des enseignants du supérieur privé en Côte d'Ivoire n’est toujours pas reluisante en dépit des nombreuses interpellations de ces derniers à la tutelle ministérielle.
En courroux, les six plus grandes organisations syndicales de l’enseignement supérieur privé, dont l’UNESUP, la CNESUP, le SYDESP, la CONESUP, VISION, et le SYPESPCI, réunies au sein de l’Union des Syndicats du Supérieur Privé de Côte d’Ivoire (USSUP-CI), ont choisi de taper du poing pour faire changer les choses. Dans une déclaration qu’ils ont pondue, il y a deux jours, ces syndicats ont interpellé la tutelle sur biens d’injustices que continuent de subir les enseignants des grandes écoles.
« Au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique, M Adama Diawara, les revendications actuelles des enseignants du supérieur privé de Côte d'Ivoire sont les suivantes.
Les conditions étant aujourd’hui réunies, comme le gouvernement lui-même nous l’a laissé entrevoir à travers un communiqué produit à cet effet, nous souhaitons que l’examen du BTS 2023 se déroule normalement de sorte que nos étudiants composent dans toutes les matières. Car cette décision a suscité un désintérêt de la part des étudiants pour ces matières et a fait trop de torts à de nombreux enseignants du supérieur privé ainsi qu’à leurs familles. Les syndicats dénoncent, par ailleurs, un traitement à double vitesse lors de la surveillance des épreuves écrites du BTS.
Puisque pour la même prestation, certains enseignants sont rémunérés quand les autres ne le sont pas. Nous trouvons cette situation inadmissible et appelons le ministère à y remédier. », a martelé Julien Kassi, porte-parole de l’Union des Syndicats du Supérieur Privé de Côte d’Ivoire.
Face à la question de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire qui n’épargne aucun citoyen encore moins aucune corporation professionnelle et surtout avec la revalorisation du SMIG, l’USSUP-CI exige-t-elle du gouvernement l’instauration d’un taux Horaire planché d’au moins cinq mille FCFA (5000 FCFA) dans toutes les grandes écoles privées de même que l’amélioration du montant des indemnités liées aux activités du BTS.
Pour la désormais grande faîtière des organisations syndicales des enseignants du supérieur privé, il est déplorable qu’en 2023, l’Etat ivoirien en vienne à rester devoir aux enseignants du supérieur privé, des émoluments pour des prestations liées aux soutenances des BTS 2019 et 2020 ainsi que des délibérations pour les mêmes examens au titre de l’année 2020. Un passif dont les syndicats exigent l’apurement dans les tout prochains jours.
En outre, les syndicats ont interpellé la tutelle ministérielle sur la violation de normes observées dans plusieurs grandes écoles. Notamment, le non-respect des volumes Horaires alloués aux matières ainsi que du nombre d’enseignants permanents exigés.
Dans la foulée, l’USSUP-CI qui a appelé les enseignants à rester mobilisés, a annoncé la mise sur pied, dans tous les établissements du supérieur privés, une cellule d’accompagnement dans le recouvrement des honoraires impayés.
Donatien Kautcha, Abidjan
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