Macky Sall

Alors que la question d'un éventuel troisième mandat fait débat, le Président sénégalais Macky Sall a affirmé qu'il n'existait aucun obstacle constitutionnel.

À l'approche de la présidentielle de février 2024, Macky Sall, lors d'un entretien accordé au magazine français L'Express, a déclaré qu'il avait le droit de se représenter, mais entretenant toujours le flou sur une éventuelle candidature.

Selon lui, seuls des facteurs politiques et non pas constitutionnels l'empêcheraient de se présenter, quoi qu'en disent ses adversaires.

Macky Sall a indiqué que le mandat qu’il a reçu en 2012 était hors de portée de la réforme constitutionnelle, ce qui lui permettrait de briguer un troisième mandat.

Le président Macky Sall a déclaré que cette question est répétitive : « cette question m’a été posée des dizaines de fois. Dans mon camp, les gens se sont déjà positionnés pour m’investir comme candidat. Je n’ai pas encore apporté ma réponse. J’ai un agenda, un travail à faire. Le moment venu, je ferai savoir ma position, d’abord à mes partisans, ensuite à la population sénégalaise ».

Et de poursuivre : Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? C’est un débat politique, je l’admets » …. Nous sommes en politique. Mais pour l’instant, je n’ai pas déclaré ma candidature. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit », 

Rappelons que la coalition au pouvoir, avait annoncé lors d'un meeting leur intention de faire du chef de l’Etat sortant leur candidat à la prochaine présidentielle.

L'un des adversaires du Président, l'opposant Ousmane Sonko, poursuivi dans deux affaires judiciaires, accuse le pouvoir d'instrumentaliser la justice pour l'écarter de la prochaine présidentielle.

L'opposant a été hospitalisé depuis le 16 mars dans une clinique privée de Dakar où il reçoit des soins, après des heurts opposant ses partisans et les forces de sécurité lors de son procès pour diffamation.