Burkina Faso : Après le départ de la force Sabre, Ouagadougou souhaite celui de tous les coopérants militaires français
Remise de drapeau lors de la cérémonie de la fin de mission de sabre (ph)
Le gouvernement du Burkina Faso a dénoncé l’accord d’assistance militaire technique qui le lie depuis le 24 avril 1961 à la République française, demandant le départ de tous les coopérants militaires français dans un délai d'un mois.
Dans une note confidentielle, obtenue par Koaci.com, le ministre des Affaires religieuses du Burkina Faso dit porter à la connaissance de son homologue français que le gouvernement burkinabè « dénonce l'accord d'assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961, entre la République de Haute-Volta et la République française, y compris ses deux annexes ».
Selon le ministre burkinabè Olivia Rouamba, « la présente dénonciation prend effet dans un délai d'un mois suivant sa réception » par la partie française.
La ministre des Affaires étrangères du Burkina a alors invité son homologue à prendre des « dispositions diligentes » en vue du « départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè ».
En rappel, le 18 janvier, le Burkina Faso avait déjà dénoncé les accords militaires qui le lient à la France, demandant le départ des soldats de la force Sabre stationnés a la base de Kamboinssin dans, au nord de Ouagadougou.
Les autorités avaient également obtenu le rappel de l’ambassadeur de France, Luc Hallade.
Ouagadougou, qui ne veut compter que sur son armée dans ma lutte contre le terrorisme, avait cependant précisé, cette dénonciation des accords militaires ne signifie pas la fin des relations diplomatiques avec la France.
Boa, Ouagadougou
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