Côte d'Ivoire-France : Au sortir d'un entretien avec Ouattara, Lecornu : « La Côte d'Ivoire, un pays de stabilité, un pays dans lequel on peut nourrir et documenter un agenda de sécurité en commun ».
Ouattara et Lecornu ce lundi à Abidjan
Comme annoncé, Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, a été reçu en audience en début d'après-midi par le chef de l'Etat ivoirien. Au sortir de cette rencontre qui a duré 45 minutes, Sébastien Lecornu a confié à la presse que « la Côte d'Ivoire, un pays de stabilité, un pays dans lequel on peut nourrir et documenter un agenda de sécurité en commun ».
Il a salué les efforts remarquables qui sont accomplis par le président Ouattara, par son gouvernement, par les forces armées de Côte d'Ivoire dans la montée en puissance de l'appareil de sécurité. Selon lui, l'armée de Côte d'Ivoire d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'il y a 10 ans au regard des décisions politiques et budgétaires que vous êtes entrain de prendre.
« L'armée de Côte d'Ivoire n'aura rien à voir dans 10 ans également », a-t-il promis.
« Dès ma nomination, nous avons souhaité avoir des temps réguliers de travail. Dès le 14 juillet, je m'étais rendu ici à Abidjan. Cet automne, c'est le ministre d'Etat qui est venu à Paris. Me voici de nouveau à Abidjan, la fois prochaine, c'est à Paris. Tous les 3 à 4 mois, nous allons garder ce rythme de bilatéral qui va nous permettre de faire un certain nombre de points sur des sujets qui nous préoccupent. Évidemment, nous sommes revenus sur la situation de la sécurité dans l'ensemble de la sous région, l'ensemble des pays qui nous entourent, c'est vrai aussi pour la sécurité maritime et les enjeux qui sont liés aux prédations de matières premières, au narcotrafic, on a des agendas de sécurité qui sont importants en la matière. On a fait également un point sur la situation internationale. Nous nous sommes rendus en Ukraine à la fin du mois de décembre, nous étions à Munich vendredi dernier pour une rencontre de sécurité sur lesquels il était utile de revenir sur les travaux, les discussions entre les différents pays et puis évidemment un agenda bilatéral entre la Côte d'Ivoire et la France puisqu'il est à saluer les efforts remarquables qui sont accomplis par le président Ouattara, par son gouvernement, par les forces armées de Côte d'Ivoire dans la montée en puissance de l'appareil de sécurité ici en Côte d'Ivoire. Il faut dire les choses très clairement. L'armée de Côte d'Ivoire d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'il y a 10 ans au regard des décisions politiques et budgétaires que vous êtes en train de prendre. L'armée de Côte d'Ivoire n'aura rien à voir dans 10 ans également. Ça fait de la Côte d'Ivoire un pays de stabilité, un pays dans lequel on peut nourrir et documenter un agenda de sécurité en commun. Le rôle de puissance d'équilibre régional de la Côte d'Ivoire s'établit de plus en plus et c'est évidemment quelque chose de très sûr. On va essayer de continuer à nourrir cet agenda avec le Président de la République Emmanuel Macron qui nous a demandé de réfléchir à la réactivation de la présence française ici en Afrique. Au fond, on va fonctionner sur deux jambes. Une jambe qu'on pourrait qualifier de ressources humaines, formation. La capacité pour l'armée française d'importer plus, à son partenaire ivoirien avec des modules de formation qu'on aura le temps de s'exprimer si les deux chefs d'Etat auront validé la feuille de route que nous sommes en train de bâtir avec mon homologue, le ministre d'Etat. Des fonctions de combat futur, les enjeux liés aux drones, une véritable montée en puissance pour nous épauler, deuxième jambe, une jambe plus capacitaire pour les équipements de l'armée de l'air, de l'armée terrestre. Sur des enjeux de partenariat. J'ai demandé à notre industrie de France, à la délégation générale de l'armement pour faire un tour de table. Peut-être que de dépêcher dans les prochaines semaines l'Ambassadeur de France un panel d'entrepreneurs français sous conduite de la Direction générale pour l'armement, sous conduite également de la Banque publique d'investissement pour faire des propositions à la Côte d'Ivoire permettre d'avoir cet agenda », a expliqué, Sébastien Lecornu.
Wassimagnon
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Curieux non ?? Pourquoi cette "stabilité" assurée à la CIV ne l'a pas été au Mali et au Burkina après une décennie ???????????????
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