Jacques Fame Ndongo (Ph)

Au Cameroun, la succession de Paul Biya qui vient de célébrer ses 90 ans dont 40 au pouvoir fait plus que jamais débat. 

Une opinion répandue pense que le Chef de l'Etat prépare une succession de "gré à gré".

Selon cette opinion, Paul Biya laissera au pouvoir une personne de son choix. Certains y voient son fils Franck Emmanuel Biya 52 ans.

Pour le professeur Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la communication du comité central du Rdpc au pouvoir, 

 le Président Paul Biya n'est ni un "autocrate ni un tortionnaire" et le Cameroun ne connait "aucune tempête crépusculaire".

Le ministre camerounais de l'Enseignement supérieur soutient que depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Biya a procédé à " l'ouverture démocratique", du Cameroun qui compte désormais 329 partis politiques.

Il précise que les formations politiques "concourent, librement, à l'expression du suffrage", conformément aux canons de la démocratie et de la constitution camerounaise.

Le 1er juin 2020, Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), affirmait que le Chef de l'Etat prépare "une succession de gré à gré", au "mépris de toutes les règles démocratiques".

Certains évoquent l'apparition il y a peu, de Franck Emmanuel Biya auprès des chefs religieux et traditionnels puissants du Nord et de l'ouest membres du bureau politique du Rdpc.

Le fils du président était apparu pour la première fois en public, portant une écharpe du Rdpc.

La sortie de Jacques Fame Ndongo qui est une réaction au journal Le Monde du 15 février 2023, vise à couper l'herbe sous le pied de ceux qui affirment que Biya choisira son successeur.

Pour le membre du bureau politique du Rdpc, c'est le peuple camerounais qui élira le successeur de Paul Biya.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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