Burkina Faso : La session de son BPN interdite, l'UPC saisit la justice
Zéphirin Diabré, président de l'UPC
L'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a annoncé avoir saisi la justice après l'interdiction de la tenue de la session statutaire de son bureau politique national (BPN).
En effet, le 6 février, l'UPC informait par voie de courrier, le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, de sa décision de tenir une session statutaire de son Bureau Politique National le samedi 18 février.
En réponse à ce courrier, le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité marquait son refus pour la tenue de cette activité.
« Je voudrais par la présente vous rappeler le maintien en vigueur des termes du communiqué N° 03 du 30 septembre 2022 du MPSR suspendant les activités des partis politiques », avait rappelé le ministre et colonel Boukare Zoungrana.
« Au vu de cette réponse, que nous interprétons comme une interdiction faite à notre parti de tenir son activité, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), fidèle à son esprit républicain, a décidé de saisir les juridictions compétentes afin qu’elles statuent sur la question », a indiqué le parti dans un communiqué.
« Notre parti tiendra l’opinion nationale et internationale de la suite donnée à cette saisine », a-t-il conclu.
En rappel, soumis à la même interdiction, le congrès pour la démocratie et le progrès, le parti de l'ex-président Balise Compaoré, avait organisé la session de skn BPN, récoltant à l'occasion deux millions de francs CFA pour soutenir l'effort de guerre lancé par le pouvoir militaire.
Regrettant la tenue de cette session malgré l'interdiction, le ministre Zoungrana à adresse une lettre d'avertissement au CDP.
Boa, Ouagadougou
Infos à la une
Hmmm... Ah oui ! Sans surprise ! Qu'espérer de bidasses voyous ? Ce sont de vraies pègres dans nos sociétés. Et dire que des nègres les supportent pendant qu'ils les enfoncent davantage... Juste un observateur de passage... Pire, tout est devenu bien pire dans ce shithole de mangeurs d'herbes...
-Compaoré était démocrate alors ??? -L'homme qui a assassiné T. Sankara, le tueur du journaliste Zongo, de syndicalistes, d'étudiants, etc. -La justice avait joué son rôle quand votre chef commettait tous ces crimes là alors ??? -On suspend les partis politiques pour combattre d'abord le terrorisme,... après on pourra revenir à la normale. Un pays en guerre ne peut que fonctionner ainsi.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire