Côte d'Ivoire : Le président de la FIDHOP Gervais Boga Sako affirme qu'il est toujours sous contrôle judiciaire
Boga Sako (Ph)
Le président de la Fondation internationale pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie pacifique (FIDHOP) Gervais Boga Sako, proche de Charles Blé Goudé, est toujours sous contrôle judiciaire.
Il l’a affirmé samedi dernier à Abidjan lors de la présentation devant la presse de la nouvelle appellation de l’organisation et le bureau exécutif remanié.
Boga Sako a profité de l’occasion pour se prononcer sur le cas de Pulchérie Gbalet libérée le 3 février dernier et placée sous contrôle judiciaire.
« Cela ressemble à un musèlement. Ça fait un an que je suis moi aussi sur contrôle judiciaire. Nous sommes des défenseurs de droits de l’homme. Et cela ne donne pas une bonne image de notre pays », a déploré le président de la FIDHOP.
Dr Boga Sako Gervais a été mis sous contrôle judiciaire à la suite d’une audition par le juge d’instruction, le mardi 27 juillet 2021.
Les chefs d’accusation qui se résument en des déclarations concernant le 3e mandat et la création du Conseil national de transition (CNT).
Lors de son exil, Dr Boga Gervais avait déclaré que « le 3e mandat d’Alassane Ouattara n’est pas consommé car il n’est plus Président ». « Le 3e mandat d’Alassane Ouattara n’est pas consommé. S’il pense gouverner tranquillement pendant les cinq prochaines années, il se trompe. Pour la FIDHOP et GRADHH Afrique, depuis le 1er novembre 2020, il n’est plus le Président de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré à la presse à Paris le 10 janvier 2021.
« S’il ne veut pas de la paix et de la réconciliation, le combat se poursuivra. Nous mènerons le combat jusqu’au bout, mes amis et moi Dr Boga », a-t-il averti.
Après dix ans d’exil, Dr Boga Sako Gervais est rentré en Côte d’Ivoire le vendredi 9 juillet 2021. Il s’est engagé dans le processus de réconciliation en ces termes : « Je m’engage à travailler, très activement, pour la réconciliation et la paix entre tous les Ivoiriens vivant en Côte d’Ivoire. Car la Côte d’Ivoire doit devenir un havre de paix et de bonheur pour l’humanité. »
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
-Mais, le 3ème mandat est illégal. Si la limite de 2 mandats figure dans la constitution, c'est pour les respecter. -En plus, Dramane maintien à la tête du conseil constitutionnel, quelqu'un dont le mandat est terminé. Et c'est ce Mr là qui va prendre des décisions après les élections, et on viendra nous opposer les décisions de Mamadou Koné ?? -Dramane et ses suiveurs n'ont que le mot "droit" dans leurs bouches, mais ils ne respectent rien... -La dictature et le totalitarisme,..., c'est bien cette façon de fonctionner de Dramane, qui pense que les lois existent pour être appliquées aux autres.
A. Maïga avait raison de parler du fameux 3ème mandat. Oui ! Oui ! le 3ème mandat qui permet au footballeur de se dribler lui-même tout en conservant le ballon. Je crois qu'il faut insérer dans nos constitutions,..., que président qui modifie la constitution en cours de mandat ne peut en être bénéficiaire. Ainsi, si Dramane modifie la constitution qui n'est pas gravée dans du marbre, ...les nouvelles dispositions ne s'appliqueront qu'au successeur du président qui a eu l'initiative de la modification, surtout sur le plan électoral. Le Mali élaborera une constitution anti-3ème mandat...Mdrrrr !!
Il suffira de rejoindre le RHDP et le tour sera joue plus de controle judiciaire.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire