Côte d'Ivoire : Détournement à la Croix rouge Abidjan ? Dénonçant des licenciements abusifs, des agents exigent une lumière sur le dossier
les membres du Massip devant la presse à Yopougon (Ph KOACI)
Ils sont une vingtaine d’agents de la Croix-Rouge en Côte d’Ivoire qui ont été licenciés pour motifs économiques par leurs responsables.
C’est ce qu’a fait savoir des agents réunis au sein du Mouvement des Agents pour un Système de Santé Ivoirien Performant (Massip).
Ces agents de la Croix-Rouge Côte d’Ivoire qui ont soumis leur cas à leur syndicat, ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue à Yopougon que le président de leur organisation ferait de la complaisance en octroyant trois indemnités dans un seul mois à ses proches pendant que d’autres sont licenciés de manière abusive.
Alors qu’ils ont été licenciés pour motifs économiques, ces agents de la Croix-Rouge, membres du Massip font savoir que le président de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire serait responsable d’un détournement de plus de 300 millions des fonds Covid-19.
Pour le Massip, les fonds Covid-19 alloués à la Croix-Rouge Côte d’Ivoire qui s’élèveraient à un montant d’environ 300 millions de francs CFA ont été détournés par le président de cette organisation.
Aussi, ces agents ont-ils interpellé le ministre de la Santé de se saisir de ce dossier pour que la lumière soit faite sur l’utilisation de ces fonds Covid-19.
« Nous voulons interpeller le ministère de la Santé prenne ses responsabilités. Parce que quand on dit que quelqu’un commet des malversations et que tu ne dis rien, c’est que tu es complice. Nous accusons le président de la Croix-Rouge de détournement et nous sommes prêts à répondre partout parce que nous avons des pièces à conviction », a déclaré Valentin Mangni Koulahi, au nom des agents de la Croix-Rouge, licenciés.
« Comprenons tous que la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire ne peut pas être dirigée par une personne inhumaine parce que les agissements du président de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire montrent qu’il n’est pas digne de diriger cette organisation. Comment mettre des pères et mères de familles à la rue alors que tu sais très bien que les motifs pour lesquels tu les licencies sont injustifiés ? », s’est interrogé Valentin Koulahi.
Jean Chrésus, Abidjan
Infos à la une
LUMIÈRE... LUMIÈRE... LUMIÈRE... On veut la LUMIÈRE... En effet, bien d'observateurs en Afrique et dans le monde ont constaté que notre pays a fait des progrès monumentaux et que nous sommes bien avancé sur la voie du zéro détournements... On avance...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire