Burkina Faso : Le gouvernement dément des allégations de tueries de pèlerins Nigerians dans l'Est
La ministre Rouamba et l'ambassadrice Abdulraheem
La chef de la diplomatie burkinabè Olivia Rouamba a reçu ce lundi soir l'ambassadrice du Nigéria à Ouagadougou, Misitura Abdulraheem, venue s'informer sur les allégations de tueries de pèlerins nigerians attribués à des unités militaires dans l’Est du Burkina Faso.
Saluant cette démarche de l'ambassadrice du Nigéria, la ministre Olivia Rouamba a d'emblée assuré que des enquêtes sont ouvertes pour élucider la situation.
Elle a indiqué que « pour le moment aucune information concrète ni élément n’a été enregistré sur le terrain qui prouve la véracité des faits ».
Du reste, a-t-elle poursuivi, le Burkina Faso est prêt à recevoir tout appui du Nigéria dans les investigations.
Pour l'heure, le Burkina Faso désapprouve fondamentalement les accusations portées contre nos Forces de défense et de sécurité dans ces allégations de tueries de civils, a-t-elle dit.
La ministre en charge des Affaires étrangères a rappelé que le mode opératoire des groupes terroristes au Burkina Faso a changé depuis quelques mois.
Acculés au front, ils opèrent par la manipulation, s’en prennent aux populations civiles en se faisant passer pour des éléments de l'armée burkinabè.
« Nous avons une armée responsable, tout comme nos volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui sont sensibilisés au Droit International Humanitaire et au respect des textes et des consignes en la matière » a assuré Mme Rouamba.
En rappel, des médias nigérians ont affirmé ce lundi que plusieurs pèlerins en provenance du Nigéria et devant se rendre à Kaolack au Sénégal ont été tués le week-end dernier dans l'est du Burkina Faso.
Leur car aurait été intercepté par des hommes armés, habillés en tenue militaire, ce qui laissait penser que c'est l'armée burkinabè qui aurait exécuté les passagers pris pour des terroristes.
Selon toujours ces médias nigérians, d'autres pèlerins sont toujours bloqués dans la zone, assurant que la présidence du Nigéria a condamné ces exactions et demandé qu'une enquête soit ouverte.
Selon la ministre Rouamba, les autorités sécuritaires burkinabè avaient fortement déconseillé l’emprunt de cet axe au regard des énormes risques d’attaques dans la zone.
Selon Mme Rouamba, il est important d’éviter des tensions inutiles entre deux pays frères et amis qui ont toujours entretenu d’excellentes relations de coopération.
L'ambassadrice du Nigéria, Misitura Abdulraheem a, pour sa part, exprimé sa satisfaction, et promis de rendre compte du point qui lui a été fait aux autorités nigérianes.
Boa, Ouagadougou
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Toutes nos sincères condoléances au pays frère du Nigéria pour ces pertes humaines. On attend la suite des enquêtes qui n'aboutissent jamais dans ce shithole du Burkina... Voici ce qui arrive quand les bidasses sont au contrôle ou plutôt ne contrôlent plus rien. L'occident est partie, qui va-t-on accuser maintenant ? On observe...
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