Soul To Soul (Ph) 



Le procès en appel de 12 proches de Guillaume Soro s’est ouvert le jeudi 02 février 2023 au Tribunal d’Abidjan -Plateau.

L’on retient pour cette première journée d’audience, que la liberté provisoire de son ancien chef de protocole, Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul demandé par sa défense a été refusée.

 Il faut aussi le rejet par le tribunal des exceptions soulevées par la Défense, et l’absence à la barre des frères de Guillaume Soro, Simon et Rigobert, condamnés à dix-sept mois de prison.

Concernant l’audience, c’est le commandant Jean-Baptiste Kouamé qui a comparu en premier. Il était le responsable de la garde rapprochée de Guillaume Soro. Il dirigeait une équipe de 25 militaires.

Ce dernier est accusé d’avoir ordonné que ses hommes de détruire des armes qui appartenaient à l’État et que ses hommes ont jeté « dans l’eau à Assinie ».

Il a reconnu les faits mais à la question de savoir pourquoi se débarrasser ainsi d’une dotation de l’État ? Que cache ce geste ?

« Je n’ai pas de réponse à cette question », a-t-il répondu au juge. Au moins 150 Kalachnikovs, des 12/7, des lances roquettes et autres armements ont été détruits par les militaires proches de Guillaume Soro en décembre 2019.

Un fait qui penser à la défense des parties civiles que c’était une insurrection militaire contre le régime d’Alassane Ouattara qui a échoué.

« Je crois qu'il gagnerait mieux à reconnaitre sa part de responsabilité. Il s'agissait d'un coup d'État qui a échoué par la vigilance des autorités de Côte d'Ivoire », tranche Me Abdoulaye Ben Méïté.

Le procès se poursuit ce vendredi 3 février 2023 au Palais de Justice au Plateau.

Donatien Kautcha, Abidjan